Chambres consulaires africaines et francophones: le Cameroun brigue la présidence
Le pays de Paul a déclaré sa candidature le 04 avril lors de l’assemblée générale de l’institution à Yaoundé.
Le pays de Paul a déclaré sa candidature le 04 avril lors de l’assemblée générale de l’institution à Yaoundé.
C’est l’une des annonces fortes de la 46ème assemblée générale de des chambres consulaires africaines et francophones. Au cours des travaux, ouvert par le premier ministre, Joseph Dion Ngute, le Cameroun a affiché ses intentions en déclarant sa candidature pour la présidence de la conférence permanente de cette institution (CPCCAF).
Le pays s’appuie sur « le poids économique camerounaise. Tout ce que la chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat au Cameroun exerce au niveau de la CPCCAF » relève Christophe Nkeng , président de la chambre de commerce du Cameroun.
Le socle de la conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones est bâti sur l’intensification des échanges multiformes ainsi que les propositions de solutions aux problèmes des 35 pays membres. Le Cameroun, qui a reçu l’onction des pays de l’Afrique Centrale, pense déjà à développer le secteur privé africain et accroître l’économie des entreprises de l’espace francophone pour élargir leur champ d’actions.
La CPCCAF est fondé en 1973 par les présidents Leopold Sedar Senghor (Sénégal), Félix Houphouet-Boigny (Côte d’Ivoire) et Georges Pompidou homme d’état français.