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Cicam : le personnel exige le départ du directeur général.

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Cicam : le personnel exige le départ du directeur général. Actualité au Cameroun

Personnel de la Cicam en colère

Les employés ont crié leur ras-le-bol une deuxième fois le 1er Avril au siège de la Cotonnière Industrielle du Cameroun à Douala. La situation dans laquelle ils se retrouvent est selon eux le fruit de l’incompétence du directeur général et de tout son staff.

Dans la matinée du 1er Avril 2024, une cinquantaine de personnes, toutes vêtues en noir à Ndokotti devant le siège de la Cotonnière Industrielle du Cameroun (CICAM) de Douala. Ils scandent en chœur le même refrain « DG départ ». Les employés de CICAM, en colère, exigent le départ du Directeur Général, qui selon eux, est à l’origine de leur situation.

« On a fait grève ici le 14 mars, vous voyez tous nos collègues qui sont ici c’est parce que toutes nos familles sont déjà en péril à cause de la mauvaise gestion du DG, le DGA, le DAF et le CM » s’emporte un employé. Le personnel réclame 13 mois de salaire d’impayés et l’octroie d’une allocation familiale, la régularisation des soldes de tout compte de certains employés en retraite et une prime de salissure. Si ces revendications ne sont pas réglées, pas de célébration de la fête du travail le 1er mai 2024.

En quête de solution, l’administration de la Cicam au sortie d’une réunion de crise tenu à huit clos le même jour dans ses bureaux à Ndokoti, demande à son personnel un délai d’un mois afin de satisfaire toutes les parties. « Il (Directeur général, ndlr) nous a dit qu’il commence les négociations au niveau du trésor pour qu’on vire cet argent. Il s’agit d’1 milliard 160 millions Francs de salaire, 360 millions frs de dettes bloquantes et 500 millions frs de pièces détachées. Sachant que ce document a été signé le 28 mars dernier, nous voulons bien lui donner du temps et nous vous supplions de donner un mois au Directeur Général. Pas plus. » annonce le délégué du personnel de la CICAM à ses camarades.

Une résolution que plus d’un ne voit pas d’un bon oeil. « Non Non Non. Un mois c’est pour livrer le 1er Mai. Après le 1er Mai nous serons dans la même situation. On n’en a marre. On veut notre argent, nos 13 mois » s’oppose une des employés.

En attendant, les machines sont aux arrêts. d’après ces derniers, le service reprendra après le paiement des salaires.

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