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Conflit foncier à Salak : Protestation des habitants contre l’expropriation des terres agricoles.

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Conflit foncier à Salak : Protestation des habitants contre l'expropriation des terres agricoles. Actualité du Cameroun

les populations de Maroua en colère

Ce mercredi entre 9h et 10h à la sortie de la localité de Salak et Entrée Maroua les habitants protestent contre l’expropriation de leur terre qu’ils utilisent actuellement pour faire l’agriculture. En effet, une superficie d’environ 1000hectares a été arrachée par les pouvoirs publics pour le reboisement. Et les pouvoirs publics demandent aux populations de libérer.

Il faut noter que certains textes ont connu des changements depuis l’année 1972 fixant l’ordonnance le régime foncier et domanial. Aujourd’hui, l’on est à croire qu’il y a eu évolution et amélioration sur les questions des terres. Cependant les textes de juin 1972 restent toujours en concordance avec celles implémentées de nos jours. Ce qui semble être sources de nombreux conflits entre les populations et les pouvoirs publics.

En effet, selon les dispositifs de la loi 1972 sur l’occupation des terres, l’Article premier indique que l’Etat garantit à toutes les personnes physiques ou morales possédant des terrains en propriétés, le droit d’en jouir et d’en disposer librement. Ce qui est toujours d’actualité. L’Etat est le gardien de toutes les terres. Il peut, à ce titre, intervenir en vue d’en assurer un usage rationnel ou pour tenir compte des impératifs de la défense ou des options économiques de la nation. Le cas de Salak dans l’Extrême nord.


En effet, pour la réalisation des objectifs d’intérêt général, l’Etat peut recourir à la procédure d’expropriation. Cette procédure est engagée soit directement lorsqu’elle vise à réaliser des opérations d’intérêt public, économique ou social, soit indirectement à la demande des communes, des établissements publics ou des concessionnaires de service public, lorsque les tentatives de règlement à l’amiable entre les organismes et les propriétaires se sont révélées infructueuses.

Les organismes bénéficiaires de l’expropriation sont tenus d’indemniser les victimes sur leur budget. Il n’est dû aucune indemnité pour destruction vétustes ou menaçant ruines ou de celles réalisées en infraction aux règles d’urbanisme. Comprendre que les populations révoltées peuvent avoir raison d’une part, mais l’action engagée par les pouvoirs publics est aussi d’un intérêt général. Bien que les habitants utilisent cette parcelle pour faire de l’agriculture et se nourrir.

Joel Mana

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