Extrême Nord : L’État veut booster le processus de développement
Le plan spécial de reconstruction et du développement de l’extrême Nord Cameroun, s’harmonise. Les différents maillons de la chaîne mettent leurs actions et idées ensembles, pour une implantation plus cohérente. D’où l’importance des travaux du 1er février à Yaoundé.
L’extrême Nord se remet peu à peu des dégâts causés par Boko Haram. La région considérée comme la plus pauvre du Cameroun bien avant les attaques terroristes, avec 74,3% de la population vivant sous le seuil de la misère, s’est d’avantage fragilisée, suite à cette tension sécuritaire. C’est fort de ce constat qu’est né le plan spécial de reconstruction et de développement de cette partie du pays. Objectif, le relèvement socio économique. Plusieurs actions ont été entreprises à cet effet. Mais mise ensemble, elles peuvent produire plus de résultats. C’est le prétexte de la rencontre du 1er février à Yaoundé entre les parties prenantes pour harmoniser leurs idées et actions.
« Il est question de les mettre toutes les parties prenantes autour de la table dans la perspective d’une mise en œuvre cohérente, de toutes les opérations qui se font sur le terrain. Parce qu’il faut préciser que les pouvoirs publics mettent beaucoup de ressources à la disposition de cette région pour développer des projets pour des opérations sur le terrain » décline Zoutene Doufene, directeur général de la planification au ministère en charge de l’économie.
L’État veut, à travers ce programme, faire une remise à niveau via la reconstruction de la région de l’extrême Nord, mais également aller plus loin pour bosser son processus de développement.