IA : un projet qui peut encore attendre en Afrique.
Selon Richard Roster, informaticien et expert en robotique, « l’Afrique n’a pas besoin de toujours copier les autres pour coller à sa réalité. Elle n’est pas prête pour l’Intelligence Artificielle (IA) ».
Pour le professionnel de la robotique Richard Roster , l’Intelligence Artificielle, ne saurait impacter positivement l’Afrique. Car elle veut tout simplement copier l’occident. Les autres continents avancent au rythme de leur développement, de leur besoin. En Afrique, le digital est encore à un stade peu avancer. Les gens s’adaptent encore. Nous cherchons encore à entreprendre, à offrir de l’emploi à la jeunesse pour lutter contre la pauvreté. Comment comprendre qu’avec l’intelligence artificielle, par exemple, une entreprise pourrait ne pas avoir besoin de main d’œuvre. Nous sommes en Afrique et pour mieux avancer, pensons à ce qui est bon pour nous. Pas au suiviste pour faire croire que nous sommes aussi capables d’utiliser une technologie ».
En effet, cette réaction, du jeune camerounais, fait suite à la huitième édition du Future Investment Initiative 2024. Qui a rassemblé des leaders mondiaux pour des discussions intenses, autour de l’intelligence artificielle en Afrique. En fait, selon les estimations de PwC, l’intelligence artificielle pourrait générer jusqu’à 15,7 trillions de dollars dans l’économie mondiale d’ici 2030. D’où la thématique sur l’intelligence artificielle (IA) à cet événement.
Cet appel appuyé des leaders mondiaux pour que le continent ne rate pas cette dynamique technologique en pleine expansion mondiale, est réfutée par Richard Roster. « Il ne suffit pas de penser. Mais d’être réaliste. Il ne suffit pas de croire, mais de lire entre les lignes. En Chine les enfants de 7ans peuvent fabriquer des téléphones et des robots, car ils sont formés pour cela. Or en Afrique, ceux qui essaient même, rassemblent juste des objets pour déjà fabriquer et on parle de création. Aux USA, tellement les populations sont occupé à autre chose qu’ils ont besoin d’un soutien d’où les robots créé selon leur mode de vie et leur réalité. Alors l’IA en Afrique veut s’appuyer sur quoi ? ».