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Lutte contre le paludisme: des petits malaises malgré des avancées

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Paludisme : l'Afrique fait bloc à Yaoundé. Actualité au Cameroun

Des parlementaires prennent le pouls de la riposte antipaludique au Cameroun. Zones d’interventions, le centre de recherche sur les maladies infectieuses, l’organisme de coordination pour la lutte contre les épidémies en Afrique centrale, l’hôpital de district de Biyem Assi. Diagnostic, le combat affiche bonne mine, mais il faut le fortifier, notamment en renforçant le partenariat entre l’État et des acteurs du secteur privé, actif dans la stratégie nationale prescrite pour endiguer la maladie qui a atteint plus de 3 millions de personnes en 2022 dans le pays.

Des parlementaires sur le front de la lutte contre le paludisme. Les laboratoires de recherches, lieu par excellence pour prendre la température des avancées de ce combat. L’expertise médicale recommandée pour mieux contrôler la maladie. Elle s’attaque aux vecteurs. Leurs études, visent à déterminer quelle est la moustiquaire la plus efficace dans le contexte camerounais. On anticipe également les conséquences de la résistance aux médicaments et insecticides.

 » Nous avons une plateforme technologique assez avancée, qui nous permet de détecter ces gènes de résistance avant que la conséquence ne soit grâve. Alors nous pouvons informer le programme national de lutte contre le paludisme concernant les alternatives pour un meilleur traitement et un meilleur contrôle des moustiques  » renseigne Charles Wandji, expert au centre de recherches sur les maladies infectieuses.

Une stratégie est greffée à la batterie de mesures enclenchées par l’État pour en finir le paludisme. L’introduction du vaccin antipaludique dans le système de vaccination en fait partie.  » Ca va éviter qu’il y ait plus de mortalité au niveau des enfants. Vous savez que plus de 60% de la mortalité dû au paludisme consacre beaucoup les enfants de moins 5 ans et cette tranche d’âge là est vraiment vulnérable  » Christophe Anthonio Nkondjio chercheur/Organisation de coordination pour la lutte contre les épidémies en Afrique Centrale.

Cette autre méthode de riposte peut être fortifiée, notamment par le renforcement du partenariat entre le gouvernement et le secteur privé. C’est le plaidoyer de ces acteurs, à l’issue d’une descente sur le terrain le 07 février à Yaoundé.  » Paludisme zero en 2030, il faut mobiliser les fonds domestiques. Mais à côté de cela il faut chercher les voies et moyens pour pouvoir éradiquer ce paludisme à travers des réalisations comme ce que nous venons de voir » fait savoir Bienvenue Ndip, député PCRN Nyong- et – Kelle.

Une initiative de Impact santé Afrique, qui a donné l’opportunité de toucher du doigt les actions menées pour éliminer le paludisme au Cameroun.

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