Mali : Une journée de mobilisation contre les sanctions de la CEDEAO
Le peuple malien est sortit en masse dans les rues le 14 janvier pour soutenir le pouvoir en place.
Une marée humaine a envahi les rues de Bamako et plusieurs autres villes vendredi au Mali. Une belle réponse à l’appel de la junte militaire. Le pouvoir en place leur a demandé de sortir en masse pour manifester contre les sanctions de la Communauté Economique De l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA).
Dans un vacarme ambiant, les milliers de manifestants scandaient « vive Assimi Goïta, vive Choguel (Maïga) » suivait-on dans un reportage diffusé par TV5 Monde diffusé le 14 janvier 2022.
«Je suis venu soutenir mon pays face au danger qui nous guette», déclarait dans la foule à Bamako Alassane Kanouté, professeur, dans le même media.
Le pouvoir de transition dirigé par le colonel Assimi Goïta, après son coup d’état en Aout 2020, avait promis d’organiser les élections en 2022. Mais la junte a demandé 4 ans de plus pour le faire. Le 09 janvier l’organisation Ouest africaine a lourdement sanctionné le Mali. Il s’agit entre autres du gel de ses avoirs à la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), la fermeture des frontières des états membres ou encore la suspension des transactions. Les maliens, à travers cette mobilisation, expriment leur soutien au pouvoir de transition. Ils estiment également que la CEDEAO est sous les ordres des puissances occidentales.