fbpx

Sécurité maritime dans le Golfe de Guinée : le Grand Nemo dans le bain de la planification de l’exercice 2024.

0
Sécurité maritime dans le Golfe de Guinée : le Grand Nemo dans le bain de la planification de l'exercice 2024. Actualité du Cameroun

conférence Gano 2024 CP: K-nexs24

La conférence sur la planification de l’exercice maritime interrégional se tient depuis le 04 juin à Yaoundé. Objectif, échanger sur les stratégies de lutte contre la piraterie maritime et les défis sécuritaires dans le Golfe de Guinée.

L’exercice maritime Grand African Nemo (GANO) est en mode planification de l’édition 2024. Experts, participants issus des 19 pays du Golfe de Guinée ainsi que des États de la région et des partenaires mènent la réflexion à Yaoundé depuis le 04 juin 2024. Sur le table des échanges, les stratégies de lutte contre la piraterie maritime, les défis sécuritaires, économiques et environnementaux, qui mettent en péril la stabilité des États du Golfe de Guinée, et des pays sous-régionaux (CEDEAO, CEEAC).

L’exercice contribue au renforcement des différents maillons de l’architecture de coopération interrégionale issue du sommet sur la sécurité maritime de Yaoundé, allant du Centre interrégional de coordination (CIC) basé à Yaoundé, niveau stratégique, jusqu’au niveau opératif, c’est-à-dire les forces projetées en mer. « Yaoundé a été choisi pour abriter la présente conférence au regard de ce que la ville est devenue le centre de la riposte globale face à une menace globale dans l’espace maritime du Golfe de Guinée » a expliqué le directeur Exécutif du Centre Interrégional de Coordination (CIC).

GANO offre aux marines participantes une opportunité de confronter leurs tactiques de lutte et de partager leurs savoir-faire respectifs dans l’optique d’améliorer leur niveau opérationnel dans les domaines relevant de l’action de l’Etat en mer. « Les menaces aujourd’hui ne sont pas forcement localisées dans les eaux territoriales des pays. Elles sont très lointaines. Les gens commettent leurs méfaits à des distances très importantes. Toutes les marines n’ont pas les moyens d’aller travailler dans ces distances là parce que ça demande des bateaux un peu plus gros que les patrouilleurs. Toutes les marines n’ont pas n’ont plus les capacités de surveillance aérienne. Les marines partenaires permettent d’apporter cette complémentarité.» indique le Capitaine de vaisseau Gérard Kerebel, capitaine de vaisseau, Commandant en chef pour l’Atlantique.

En juin 2013, les dirigeants des communautés économiques des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Afrique centrale (CEEAC) ainsi que la Commission du golfe de Guinée (CGG), ont posé les bases d’une stratégie régionale commune de sécurité maritime, à l’occasion d’un sommet à Yaoundé, au Cameroun. Trois instruments ont été mis en place : le Code de conduite, la Déclaration des chefs d’État et de gouvernement et le Mémorandum d’entente entre les organisations régionales. Ils sont la base de l’architecture de Yaoundé, visant à assurer la sécurité maritime régionale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *