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Cameroun-Malaria : une maladie qui peine à être éradiquée

 Cameroun-Malaria : une maladie qui peine à être éradiquée

Le gouvernement camerounais se joint à la communauté internationale, ce 25 avril, pour célébrer la journée mondiale de lutte contre le paludisme.

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), conjoint à celui du programme national de lutte contre le paludisme, le Cameroun occupe le 11e rang des zones du monde les plus affectées par le paludisme. Avec un taux de morbidité de 29,6 %. 1.412.159 cas classés graves l’année dernière. Les enfants de moins de 5 ans sont affectés au Cameroun. En 2021 seulement, 996.582 personnes se sont faites piqués par l’agent pathogène. Des chiffres qui font froid dans le dos, mais qui pourtant ne semblent pas faire peur aux populations.

Il faut noter, que le gouvernement n’a cessé de combattre cette maladie à travers la mise sur pied des campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées, les campagnes de sensibilisation de lutte contre la malaria, la mise sur pied du suivi et la prise en charge des femmes pendant leur grossesse. Les campagnes télévisées concernant l’adoption des moustiquaires pendant la nuit, la préservation de l’environnement en rendant les milieux voisins propres reste les méthodes de combat contre cette maladie au Cameroun.

Lorsqu’on se rend dans la plupart des hôpitaux aujourd’hui, la majorité des patients qui s’y rendent sont des cas atteint du paludisme. Le mal est devenu un refrain pour chaque individu qui se sent malade. « Je me sens mal, j’ai froid, la tête me fait mal. Je sens que c’est le paludisme», est la chanson de presque tous les Camerounais ayant le même cas de symptômes. En effet, la maladie est tellement rependue que les populations en parlent sans pour autant prendre des précautions.
 « Lorsqu’on se penche sur les chiffres donnés par le programme national de lutte contre le paludisme, l’on peut imaginer à quel point la maladie revient en force, et il est urgent de se remettre à la sensibilisation », affirme, docteur Madelaine Cherifa Tondo, médecin dans une clinique de la ville de Yaoundé. En effet, avec 47 % de cas graves d’enfants de moins de 5 ans enregistrés en 2021, au Cameroun, la sonnette d’alarme est lancée. Les femmes enceintes n’y échappent pas avec 235.322 testées positives au paludisme dans les formations, alors qu’en 2020, le tableau affichait 179.998. Le nombre d’hospitalisations enregistrées l’an passé chiffre 1.256.036 au total. Ils sont nombreux à avoir succombé à cette maladie humaine fébrile aiguë causée par le parasite plasmodium qui se transmet par la piqûre de moustiques anophèles femelle infectée en 2021. Avec des statistiques de 3.782 décès enregistrés soient 2603 chez les moins de 5 ans et 46 chez les futures mamans. Pour y remédier, dormir sur une moustiquaire reste l’un des moyens, important pour faire barrière aux piqûres de moustiques


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