20 octobre : les chefs cuisiniers à l’honneur
Ce 20 octobre 2023, la communauté internationale, célèbre les chefs cuisiniers. Une occasion de valoriser le métier de la cuisine et ainsi faire valoir la promotion gastronomique des différentes cultures.
« La découverte d’un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain que la découverte d’une étoile », Brillat-Savarin. Une manière de reconnaître l’importance du métier de cuisinier.
Ce jour est une opportunité parfaite pour célébrer, soutenir et encourager ces hommes et ces femmes qui, avec passion, dévouement et créativité, égayent nos tables et enrichissent notre patrimoine culturel.
Rôle de chefs cuisinier
Les chefs cuisiniers jouent en même temps un rôle éducatif et créatif. En effet, de nombreuses émissions télévisées, des ateliers, et des cours de cuisine fleurissent à travers le globe, permettant à chacun, néophyte ou aguerri, de se familiariser avec l’art culinaire.
Fondement de la journée
A l’origine, il s’agit d’International Chefs Day. Nom original de cette journée. D’origine anglo-saxonne, elle est aujourd’hui mise en avant par le WACS (Fédération Mondiale des Sociétés de Cuisiniers), Autorité Mondiale en Cuisine.
Selon des informations fiables, l’on peut tout aussi remonter en France en 1928. Le 20 octobre 2004, elle prend tout son sens.
C’est une manière de susciter la reconnaissance de la profession de chef cuisinier, en les impliquant dans des événements caritatifs et des compétitions ou démonstrations culinaires.
Bien que peu connu, elle a aujourd’hui, suscitée la passion de ce métier. Et à permis la valorisation de plusieurs mets dans certains pays. À l’exemple du Cameroun.
Valorisation culturelle et touristique
Chaque pays, chaque région, voire chaque ville, possède ses propres spécialités culinaires. La cuisine Camerounaise, par exemple, avec ses mets tels que l’Okok chez les etons- bassa- ewondo, le Ndolè chez les Douala, le Eru chez les anglophones, le foleré chez les fulbés, le Ncui ou le Taro-sauce jaune ou encore le Koki chez les Bamiléké, Nnaa sougoho ou le Nnaa yié chez les Moundang… sur la liste du patrimoine culturel gastro.
« Nous, nous sommes les ambassadeurs de cette cuisine, de certains plats qui tendent à disparaître. Comme vous pouvez voir l’exemple des feuilles de foléré que beaucoup ne connaissent pas sauf dans les régions du Nord, beaucoup ne savent pas qu’on peut mettre cela en valeur. On est invité aujourd’hui à mettre en avant ces plats qui ont tendance à disparaître ».
« Bon, ça c’est de la farine à base de koki, j’en fais du koki traditionnel à l’huile rouge comme on le fait conventionnellement. Mais l’avantage avec ce produit, c’est qu’il est déjà travaillé. On a plus de temps pour laver les graines et les travailler, enlever toutes les peaux, toutes les impuretés. Quand il est épuré, on ajoute juste de l’eau, puis on ajoute les ingrédients, du sel, du piment et de l’huile rouge ».
La cuisine Camerounaise est riche et diversifiée. Il est important de revenir aux sources. « Il faut que les Africains, camerounais, se rendent compte que le monde est en train de virer vers quelque chose qui peut déstabiliser leur éducation culinaire même pour leurs enfants et les générations futures. »
La transmission de ce patrimoine culinaire étant ponctuée par des moments de dégustation de mets traditionnels au travers d’organisations des événements culinaires est une invitation à célébrer la cuisine camerounaise et de promouvoir la richesse culturelle du pays.
Les chiffres
Selon les données de l’Organisation Mondiale du Tourisme, près de 88% des voyageurs mondiaux considèrent la gastronomie comme un élément essentiel de leur expérience touristique. De plus, en 2019, on estimait à plus de 15 millions le nombre de cuisiniers professionnels à travers le monde, dont près de 500 000 en France, pays reconnu pour son excellence culinaire.
Une chose importante à retenir est : qu’on ne parle pas de Maître de Cuisine, mais chef de Cuisine. Il existe en hôtellerie le Maître d’hôtel, le Chef cuisinier ou Chef de cuisine, mais pas un Maître de cuisine.