2024: le gouvernement pour une presse plus responsable
Une presse plus responsable et respectueuse des institutions de la république… le voeu du ministre de la communication à la presse camerounaise. Le porte parole du gouvernement recevait hier les vœux 2024 de ses collaborateurs. En fustigeant la désinformation par voie de réseaux sociaux, René Emmanuel Sadi a réitéré tout de même la volonté et la nécessité en 2024 pour le ministère de la communication de collaborer davantage avec les médias sans exclusive pour la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit.
En 2023, les dérives par voie de réseaux sociaux se sont multipliés au Cameroun. Entre désinformation, manipulation et manque de respect aux institutions, le gouvernement a bien observé la scène. « Des compatriotes qui se croient plus intelligents que quiconque, et qui se permettent de faire des remarques à tel ou tel membre du gouvernement. On n’aurait pas dû faire ceci, on n’aurait pas dû faire cela » s’exaspère Réné Emmanuel Sadi, ministre de la communication.
A l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux 2024 le 25 janvier au ministère de la communication, le porte parole du gouvernement lance à nouveau l’interpellation. « La liberté ne signifie pas l’irresponsabilité. La liberté de la presse va de paire avec la responsabilité. Nous ne sommes pas là pour museler la presse. Nous interpellons la presse en sorte qu’elle puisse exercer sa vocation dans le respect de l’éthique et de la déontologie »
Par ailleurs le ministre de la communication réitère son engagement à œuvrer davantage pour le respect de la liberté de la presse et la consolidation de l’état de droit. Un chantier qui doit se construire en collaboration avec les hommes de médias eux même. « Le ministère de la communication entend collaborer avec ces journalistes, avec cette presse privée pour qu’ensemble nous puissions travailler à consolider la démocratie » s’engage t-il.
Engagement pour que plus jamais l’on assiste a des scandales, comme celui qui continue d’ébranler la presse camerounaise en ce moment, l’assassinat brutal de Martinez Zogo.
Daniel Anicet Mboudié