Yaoundé: dans l’enfer des embouteillages
La ville de Yaoundé est plongé dans des interminables de bouchons depuis le 04 septembre. Les populations vivent un véritable calvaire.
13h30 minutes. Le vacarme des klaxons des voitures annonce la fin des cours. Au carrefour, trois agents de la police pour réguler la circulation. Les trottoirs du lieu dit Warda à Yaoundé sont envahis par des élèves. La chasse aux taxis est lancée. Sous un soleil de plomb, l’attente est insupportable. Certains finissent par jeter l’éponge. « moi je préfère marcher, suis plus très loin de la maison, je ne peux pas rester assise alors qu’on peut taper une heure là sans bouger. Mieux je marche》lance Solange Manga, élève au collège de la Retraite.
Comme elle, plusieurs autres passagers on opté pour la marche. Depuis le 04 septembre, élèves comme fonctionnaires vivent le calvaire des bouchons dans la ville de Yaoundé. Un changement brusque que Daniel Youpe ne comprend toujours pas « moi je suis dépassé, hier hier les routes étaient désertes. C’est comme ci les parents sont seulement allés acheter ça. Toute mes voitures ci sortent d’où ?« . Pour Jasmine « c’est chacun qui veut venir prendre son enfants et ça fait que les voitures qui étaient au par avant dans d’autres quartiers à cette heure, se retrouvent ici. Surtout dans les quartiers des écoles chics« .
Les Yaoundéens réadaptent leur emploi du temps afin d’éviter de tomber dans le piège des bouchons qui s’amplifient de plus en plus dans la capitale.
Rédigé par Bénédicite Ngono
