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Liberté d’expression :« cessez l’intimidation sur les travailleurs de medias »

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 Après l’interpellation de Bertrand AYISSI, journaliste chef d’Agence de l’œil du sahel dans l’Adamaoua, le lundi 13 novembre 2023, c’est autour d’Aminou ALIOUM, correspondant de Canal 2 international . Le nuage noir continue de planer au dessus des hommes de médias.

Selon la note publiée par le Syndicat National des Journalistes du Cameroun, le correspond de Canal 2 international, dans la région de l’extreme-nord, a été joint au téléphone ce matin pour une couverture médiatique. C’est lorsque, le nommé Aminou Alioum, puisqu’il s’agit de lui, va tomber dans un traquenard des policiers en civil qui l’ont conduit manu militari à la division régionale de la police judiciaire de l’Extrême-nord.

« Y étant, il a été informé qu’il y’a un mandat d’amener contre lui. Il a été conduit sous bonne escorte militaire, comme un criminel, à Garoua pour être auditionner par devant le Procureur de la République ».

Des sources concordantes, nous rapportent qu’il a été arrêté pour avoir publier un article  le 9 novembre sur une « prétendue bagarre entre le président du Tribunal de Grande Instance de Garoua et son Greffier en chef ».

Mais une question plane encore. Monsieur  Alioum Aminou dans sa profession collecte, traite ou publie des informations, comme cet article mentionné ? Plus encore, ces hommes ont-ils le droit de l’embarquer comme un criminel et ne pas respecter ses droits?

Un acte de plus que le Syndicat des journalistes ne digère pas. Et au travers de plusieurs fait, démontre une fois de plus que « la  presse vit désormais dans l’insécurité . Justice doit être faite pour réconcilier le peuple camerounais, la presse et l’Etat ».

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