Armurerie : le gouvernement prescrit Méfiance et vigilance
Vente d’armes et munitions au Cameroun, le ministre de l’administration territoriale prescrit méfiance et vigilance aux différents acteurs. Ils prenaient part ce lundi à une séance de travail convoquée par le patron de la préfectorale. Le secteur selon le rapport de la mission de contrôle dépêchée dans les 10 régions en 2023, fait face à plusieurs dysfonctionnements.
Avec les défis sécuritaires à relever dans les régions du Nord-Ouest et Sud-ouest et l’extrême Nord Cameroun , pratiquer le métier d’armurier est de plus en plus délicat. Les faux documents ont le vent en poupe . Il faut être plus que vigilant. « Il faut que les armuriers soient très attentifs. Et au cas où ils avaient des doutes sur l’authenticité de certains documents qu’ils viennent s’assurer de cette authenticité au ministère de l’administration territoriale » fait savoir Fernand Belibi Edza, président du collectif des armuriers du Cameroun.
Au ministère de l’administration territoriale justement, le patron tire la sonnette d’alarme. « Ceux qui travaillent dans ce secteur doivent être extrêmement vigilant surtout en ce moment de la haute technologie. Tous les documents authentiques peuvent être reproduit avec beaucoup de facilité » prévient Paul Atanga Nji, ministre de l’administration territoriale.
Les armureries sont soumises à une réglementation stricte à respecter , en premier lieu pour des questions liées à la sécurité du Pays. « Il faudrait donc retenir que si jamais un client est servi sur la base d’un faux document, c’est le propriétaire de l’armurerie qui sera indexé. Et ça peut entraîner la fermeture définitive de votre boutique » met en garde le patron préfectoral.
Le temps d’une séance de travail ce 15 Avril au Minat avec tous les opérateurs du secteur, le patron de la préfectorale rappelle la responsabilité de ces armuriers. « Parfois elle est même pénale lorsque vous vendez à quelqu’un qui ne doit pas acheter, lorsque vous vendez à quelqu’un qui est dangereux, lorsque vous vendez à quelqu’un qui est fiché ou recherché ».
Cette réunion fait suite à une mission de contrôle dépêchée il y a 1 an par Paul Atanga Nji dans les 48 Armureries que compte le Cameroun.
D F T