Nouvelle tarification de la CNI : voici comment ça va se passer.
Usager au poste d'identification CP: police camerounaise
La nouvelle tarification de la carte nationale d’identité fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le coût revu à la hausse fâche plus d’un, même si le délai de production annoncé pour 48h, d’ici la mise en service du nouveau système en fin de l’année en cours, insuffle un vent de soulagement chez des usagers. Pour mieux cerner ce « modus operendi », nous serons sur le déroulement de la procédure, dans ce mode d’emploi.
Comme dans l’ancien système, le nouveau requiert les mêmes pièces, d’après ce qui est prévu. La certification de la nationalité, la copie de l’acte de naissance, celle légalisée de l’acte du mariage en cas de besoin, la photocopie du justificatif de la profession.
Seul le prix du timbre va passer de 2800f CFA, à 10.000f CFA. Autre chose qui va changer d’après une source proche du dossier, le délai de production annoncé pour 48h d’ici la fin de l’année en cours et l’introduction d’une plateforme de pré-enrôlement.
Tout comme pour le passeport, le citoyen devra remplir les formalités en ligne y compris le paiement, puis sera notifié par « SMS » de la disponibilité de la disponibilité de sa carte. Ça insuffle un vent de soulagement, même si le coût revu à la hausse ne fait pas l’unanimité. « C’est chère, mais si ça sort effectivement après 2 jours c’est une bonne chose » affirme Simplice, usager.
Entre autres exigences de la modernisation du système d’identification nationale, qui se veut beaucoup plus proche des populations. Les CNI et autres titres identitaires seront produits dans le centre national à Yaoundé et deux annexes à Daoula et Garoua où les premières pierres, ont récemment été posées.
Lesquels seront pourvus chacun des 25 postes d’enrôlement. En outre, de grands centres d’identification avec une capacité de 15 à 20 postes d’enrôlement seront construits, dans les 58 départements du pays. Le partenaire privé augentic qui s’en occupe, s’est également engagé à rénover des postes d’identification dans les commissariats de sécurité publique et l’aménagement de nouveaux postes dans les mairies qui n’en disposent pas.
Ce nouveau système sera exploité dans 543 postes disséminés dans les chefs-lieux de régions, de département et d’arrondissement, ainsi que les localités à forte concentration démographique. Ceci pour éviter les agglutinations observées, dans le système actuel, qui pour le moment, reste inchangé.
C M T
