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Altruisme : ASAF Cameroun d’Eran Moas redonne du sourire au petit Carlos.

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Altruisme : ASAF Cameroun d'Eran Moas redonne du sourire au petit Carlos. Actualité du Cameroun


Accompagné de son père, le garçon de 07 ans qui avait perdu l’usage de son avant-bras droit le 27 mai dernier au parc zoologique de Mvog-Betsi, s’est envolé ce samedi 10 août à destination d’Hyderabad en Inde, où il recevra une prothèse et un soutien psychologique. Le voyage, le séjour en Inde et les frais médicaux sont sponsorisés à hauteur de 50 000 USD par la fondation dont M. Eran Moas est le promoteur.
 

Carlson Balon et son père font partie des passagers à bord du vol ET 955 de la compagnie Ethiopian Airlines, qui a décollé de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen ce samedi à 12 h 13, heure locale. Le garçonnet, tout sourire et la mine radieuse, a inondé sa mère de bisous et de câlins, avant de prendre place dans l’avion. Le père, lui, ne trouvait plus les mots justes pour exprimer sa gratitude à l’endroit de la Fondation ASAF Cameroun qui, dans un élan de solidarité et de générosité, s’est engagée à offrir un soutien et des soins médicaux complets à l’enfant.

Déjà amputé de son avant-bras droit, le petit Carlson poursuivra son traitement à l’hôpital continental d’Hyderabad en Inde. Il recevra dans cette formation sanitaire de référence une prothèse de la dernière technologie et un soutien psychologique pour l’aider à se remettre du traumatisme. A noter que le voyage, le séjour en Inde (qui va durer 3 à 4 semaines) et les frais médicaux sont totalement à la charge de la Fondation ASAF Cameroun, qui a déboursé à cet effet 50 000 USD, soit près de 30 millions F CFA.

Bien évidemment, le cas de Carlson fait écho à l’une des missions philanthropiques d’Eran Moas à travers la fondation dont il est le promoteur, à savoir protéger et soutenir chaque enfant camerounais qui se sent désespéré, stigmatisé ou abandonné après avoir vécu un événement traumatisant.

En rappel, c’est dans l’après-midi du 27 mai 2024 que le drame s’est produit. Aux environs de 16 h, certains enfants des membres du personnel vivant au sein des logements d’astreinte du zoo échappent à la vigilance de leurs parents. Ils quittent la cour où ils étaient en train de jouer pour se retrouver près des enclos et cage de l’hyène et de la lionne. Carlson, fils d’un des vétérinaires, de son côté, se rapproche de la cage de l’hyène. Le garçon franchit la première ligne de sécurité. Puis, se rapproche de la bête sauvage.

Il introduit son bras à travers le double maillage des grilles pour toucher l’animal qui, visiblement, lui paraît poli et docile. C’est alors que l’hyène tachetée, âgée de huit ans, saisit le petit garçon et arrache aussitôt une partie de son avant-bras droit, qu’elle dévore sur le champ. En hurlant, le petit garçon remonte vers les logements du zoo. Ce n’est qu’à ce moment que ses parents font la macabre découverte.

Ce malheureux incident a permis de soulever de nombreuses questions sur les mesures de sécurité en vigueur dans ce parc animalier, lieu de loisirs prisé des familles yaoundéennes, non sans ternir durablement son image auprès du public. Plusieurs jours après le drame, tout porte à croire que les autorités n’ont pas encore tiré toutes les leçons, pour que plus jamais un enfant ne soit victime de la sauvagerie animale dans un lieu dédié aux loisirs et à l’émerveillement.
 
 

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