Crise anglophone: les séparatistes responsables de 60% de morts civils.
milices séparatistes.
L’information est contenue dans un rapport rendu public par une organisation Non gouvernementale. Global Initiative Against Transnational Organized Crime révèle des chiffres alarmants.
Une récente étude révèle que les groupes armés séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont responsables de plus de 2 600 décès civils depuis 2017. Ce chiffre représente plus de 60 % des décès civils documentés dans la crise anglophone en cours.
L’escalade de la violence
La violence contre les civils a considérablement augmenté au fil des ans. En 2017, aucun décès civil n’avait été signalé, alors qu’en 2023, les séparatistes étaient responsables de plus de 300 décès. Cette radicalisation est caractérisée par l’imposition de « villes fantômes », des enlèvements à rançon et la persécution de prétendus « collaborateurs ».
Responsabilités partagées
Les groupes de vigilance communautaires locaux sont également impliqués dans certains décès civils. Par ailleurs, les forces gouvernementales ont été responsables de plus de 1 600 victimes civiles en raison de l’utilisation d’une force disproportionnée depuis le début de la crise.
Exactions et impunité
Les forces de défense du Cameroun ont été critiquées pour avoir ciblé des civils, malgré leurs affirmations d’opérations professionnelles. Le massacre du 14 février 2020 à Ngarbuh, où la collusion militaire avec des milices fulani armées a entraîné la mort de 22 personnes, est un exemple flagrant de ces exactions. Trois soldats ont été inculpés et le président a ordonné une indemnisation pour les familles des victimes.
