Maroua : le manque des lampadaires accentue de plus en plus l’insécurité.
Moins de 200 lampadaires sont généralement fonctionnelle dans la capitale régionale de l’extrême-nord, ce qui crée de nombreuses agressions dans la nuit dans la ville.
Moins de 200 lampadaires sont généralement fonctionnelle dans la capitale régionale de l’extrême-nord, ce qui crée de nombreuses agressions dans la nuit dans la ville.
Quartier Pitoaré à peine six lampadaires généralement fonctionnels, Ouro-Tchédé quarte lampadaires visibles jours et nuit, Domayo trente lampadaires éclairent les rues 24 h /24, Founangué vingt-cinq éclairages publics, Hardé trois lampadaires fonctionnels, Missiguilwo, deux éclairages publics…est le constat fait lorsqu’on se rend dans la plupart des quartiers de la ville de Maroua. S’il arrive d’être éclairé dans un coin sur une longue distance, il s’agit là des installations privées des habitations. En effet, depuis 2002, les populations en parlent, mais rien ne semble fait. Des agressions se font presque tous les jours dans les coins sombres de la ville, cependant, pas souvent signalé aux forces de l’ordre, l’information fuite dans les quartiers.
Il s’agit dans la plupart des cas, des personnes menacées, poignardées ou battues à coups de poings. Téléphones, sac à main, motos, bijoux, argents, chaussures, portefeuilles sont pour la majorité des cas les objets emportés dans ces endroits noms éclairés. Selon Dopdai Philomene, « les secteurs les plus dangereux dans la ville sont Missiguilo au niveau du Centre Zootechnique, Ouro-Tchédé au niveau de l’université, Camp Sodecoton au niveau de Pitoaré, l’axe du Relais porte-mayo, secteur foret Pont-vert, Bawlowol au niveau de l’hôtel Mizao, Meskine à partir du pont, au niveau des jardins jusqu’au niveau de l’hôpital de Meskine ».
Il y a de cela quelques jours, un homme a été bastonné, puis brûlé vif dans la ville suite à un vol sur l’axe Domayo. Les populations furieuses ont eu de la rancœur pour en découdre avec celui qui, selon eux, « fait partie des agresseurs de nuit et arracheur de téléphone et motos ».
Selon Laminou Baba, jeune policier en service dans la ville, « si les habitants avaient pour habitude de sortir tard dans la nuit, la situation devait être plus grave. La commune devrait faire quelque chose pour facilité le travail aux forces de l’ordre ».
Maroua, en pleine évolution, reste aujourd’hui une véritable ville d’attraction pour les jeunes universitaires et un pôle de commerce pour les populations du septentrion. Avec une population qui accroît de jour en jour, il serait judicieux de prendre des mesures sécuritaires pour se mettre à l’abri du danger.
Il faudrait vraiment que le gouvernement se penche sur cette affaire dans le septentrion.