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Interdiction de l’exportation des grumes : le gouvernement anticipe sur les retombées.

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C’est la substance d’un entretien du ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo , avec la presse à capitaux publique qui indique que l’interdiction de l’exportation des grumes devrait avoir un impact sur l’emploi, les recettes, le PIB et la transformation locale.

Le Cameroun ambitionne de progresser de 35% de plus sur les 75% existant de grumes traitées dans la première transformation. Ceci en augmentant le niveau de transformation dans les autres étapes de transformation. « L’interdiction de l’exportation de grumes permettra, d’ici 2030, « une augmentation substantielle des quantités de bois prélevées dans les concessions forestières camerounaises », affirme le ministre Jules Doret Ndongo.

Le nombre d’emplois pourra croître positivement en passant de 40 000 à 100 000. Car étant transformées localement, les populations locales seront plus sollicitées. Investir au Cameroun, indique que « ces prélèvements sont projetés à 15 millions de mètres cubes par an, contre 7 millions de mètres cubes actuellement. Cette augmentation, correspondant à plus de 100 %, devrait également, soutient le ministre, conduire au doublement de la contribution de la filière bois au PIB » ,

Il faut noter qu’il ne sera pas du tout facile pour les gouvernements de s’en sortir au début. « Globalement, les pertes annuelles pour le début pourront se chiffrer à environ 13 milliards de FCFA pour les droits de sortie sur les grumes, 1,8 milliard de FCFA de taxe d’abattage sur les grumes destinées à l’exportation, 580 millions de FCFA de taxe d’inspection des grumes…Mais, progressivement, vont rehausser la taxe d’abattage et toutes les autres taxes liées à la transformation du bois », explique le ministre Doret Ndongo. Il faut donc user des stratégies performantes pour que le Cameroun trouve son compte.

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