Agriculture : projet de 400 000 ha pour une réserve foncière
Selon le ministère de l’Agriculture et le Développement rural, la mise sur pied de cette réserve au bord de l’axe Ntui-Yoko-Tibati permettra aux jeunes de se lancer dans l’agriculture et d’attirer les opérateurs économiques privés et permettre.
Selon le ministère de l’Agriculture et le Développement rural, la mise sur pied de cette réserve au bord de l’axe Ntui-Yoko-Tibati permettra aux jeunes de se lancer dans l’agriculture et d’attirer les opérateurs économiques privés et permettre.
Il s’agit pour le gouvernement de facilité l’accès à la terre et promouvoir l’entrepreneuriat agricole en milieu jeune. Il faut déjà noter que la loi foncière du Cameroun datant de 1974, précise que les personnes de moins de 48 ans ne peuvent pas avoir accès à un titre foncier en immatriculation directe. Une pièce pourtant exigée comme garantie dans la cadre d’un prêt bancaire, exclurait, selon le CED, au moins 87% de la population camerounaise de l’investissement lourd.
Par ailleurs, le Cameroun s’est engagé dans une réforme foncière, instruite en janvier 2011 par le Chef de l’État, question de faciliter l’accès des investisseurs à la terre, afin de développer l’agriculture dite « de seconde génération ». Une réforme qui n’a toujours pas abouti jusqu’ici. Ainsi, l’on apprend d’Investir au Cameroun dans le but d’y remédier à la situation, « la coalition suggère que la loi reconnaisse à chaque village la propriété de son terroir traditionnel. Aussi, la société civile demande à l’État de reconnaître les droits coutumiers, collectifs et individuels des communautés comme leur donnant la propriété sur la terre ; de légiférer sur la sécurité alimentaire des populations impactées par des projets d’investissements. Et une loi qui défend les droits fonciers de tous les citoyens, avec une attention particulière pour les femmes, les jeunes et les peuples autochtones ».