Audiovisuel et communication cybernétique : 30 ans de carence scrutées.
« Management de l’Audiovisuel et la communication cybernétique au Cameroun » la longue marche vers l’assomption d’une vision, depuis 1990. C’est le titre de cet ouvrage de 227 pages paru aux afredit. La présentation a eu lieu ce 25 juillet 2024 à Yaoundé en présence des journalistes et de plusieurs invités. Son auteur Alain Koue Voundi tente de retracer une trentaine d’années d’un secteur qui s’apparente à un véritable serpent de mer. Entre l’octroi des licences qui croule sous le poids de la tolérance administrative. Et le difficile encadrement de la communication cybernétique.
Les trois dernières décennies du secteur de l’audiovisuel au Cameroun connaissent une évaluation mitigée. Entre acquis et rendez-vous manqués, orchestrés par des pannes managériales. C’est du moins le constat fait par Alain Koue Voundi auteur du livre management de l’audiovisuel et de la communication cybernétique au Cameroun la longue marche vers l’assomption d’une vision depuis 1990. Justement cette année est reconnue comme celle des libertés au Cameroun.
C’est aussi la date de naissance de la loi sur communication sociale. Dont l’article 36 consacré à l’audiovisuel stipule: « la communication audiovisuelle est libre ». La libération est arrivée dans les années 2000. Mais l’octroi la tolérance administrative s’apparente à une épée de Damoclès pesant sur les têtes des promoteurs privés. L’auteur ingénieur de réseau de diffusion de formation et tout premier directeur chargé des dossiers de demande des licences, a voulu partager son expérience.
227 pages réparties en 5 chapitres pour souligner les avancés mais surtout les goulots d’étranglement en 30 ans. La presse cybernétique elle plus récente évolue à un rythme exponentiel à tel point qu’on croirait que l’encadrement de ce aspect de la communication impossible. L’auteur loin de s’arrêter à l’évocation des limites, propose des pistes pouvant permettre d’avancer et de bénéficier des opportunités s’offrent la communication. Et l’une de ces pistes consiste à une amélioration de la classe ou de la politique managériale. La préface est du professeur Viviane Ondoa Biwole.
