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Bénédiction des « couples homosexuels » : les évêques camerounais disent non au Vatican

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Suite à la déclaration publiée lundi par le Vatican et signée par le pape François, qui approuve et autorise la bénédiction des unions homosexuelles, mais écarte toute parenté de cette cérémonie avec le mariage, les évêques camerounais disent unanimement non.

Le Vatican autorisant les prêtres à bénir les couples de même sexe crée une polémique très controversée dans l’Église catholique et l’opinion publique. Face à cela, l’Église catholique est pointée du doigt et la religion chrétienne est désormais mise en doute. Pour bon nombre, l’Église catholique ne devrait pas suivre les lois établies par les hommes, mais les prescriptions bibliques.

Selon les dirigeants de l’Église catholique au Cameroun, ces « abus sémantiques destinés à fausser la valeur des réalités et le sens réel des notions de famille, de couple, de conjoints, de sexualité et de mariage » ne saurait s’implanter dans les édifices religieux du pays. Ceci « face à la vague d’indignation, d’interrogation et d’inquiétude que suscite au sein du peuple de Dieu, ta Déclaration « Fiducia supplicans » sur la question de la bénédiction des couples de même sexe ».

Le respect de l’Église chrétienne

Unanime et déterminer, les évêques déclarent : « La personne humaine est créée homme et femme « Homme et femme, il les créa » (Gn 1, 26). Cette différence invariable qui fonde leur relation et leur complémentarité s’accomplit dans les liens du mariage. L’homosexualité falsifie et corrompt l’anthropologie humaine et banalise la sexualité, le mariage et la famille, fondement de la société. Dans la culture africaine, cette pratique ne fait pas partie des valeurs familiales et sociales. Elle est une violation flagrante de l’héritage que nos ancêtres nous ont légué Dans I’histoire des peuples, les pratiques d’homosexualité n’ont jamais donné lieu à une évolution sociétale, mais sont les signes évidents de la décadence implosive des civilisations. De fait, l’homosexualité oppose l’humanité à elle-même et la détruit. L’identité profonde de la sexualité est méconnue, détournée et pervertie hors des rapports de conjugalité de l’homme et de la femme. Par conséquent, les actes vécus dans le cadre de l’homosexualité ne sont pas « sexuels, mais « des rapports contre-nature (Rm 1, 26) … »

Pour ces religieux camerounais, la bénédiction des couples homosexuels « fausse le sens du mariage en le réduisant à un lien stérile, hédoniste et pervers « l’infamie d’homme à homme » (Rm 1, 26) ».

L’on peut lire dans la même note que « l’homosexualité n’est pas un droit de la personne humaine. Mais une aliénation qui nuit gravement à l’humanité parce qu’elle n’est fondée sur aucune valeur propre à l’être humain : c’est une déshumanisation de l’amour « une abomination (Lev LI 8, 22). La rejeter n’est en rien une discrimination, mais une légitime protection des valeurs constantes de Il humanité face à un vice devenu sujet de réclamation de la reconnaissance légale et, aujourd’hui, posé comme sujet de bénédiction ».

La polémique

Si pour ces prêtres cette correspondance leur rend crédible, les critiques continuent de planer sur l’Église catholique. Pour plusieurs citoyens camerounais et d’ailleurs, « les séminaires et autres lieux de formation des religieux catholiques ont longtemps favorisé la pratique homosexuelle. Et pour eux, la plupart de ces hommes vont dans des séminaires avec à leur actif, enfants et femmes qui vivent dans l’ombre. Si les évêques catholiques veulent être plus vraies, qu’ils observent tous ces contours qui ne respectent pas les lois établit par cette même église ».

Il faut tout de même dire que bien que fidèles à l’Enseignement pérenne de la Tradition ecclésiale déclare intrinsèquement désordonnés et contraires à la loi naturelle les actes d’homosexualité (Catéchisme de l’Église Catholique n. 2357), bon nombre de prêtres ne respecte pas la vie qu’ils accordent au seigneur. Car avoir des relations avec des femmes, avoir des enfants cachés fait tout de même partir des règles que ceux-ci bafoue. Cependant, leur déclaration est saluée par plusieurs Camerounais.

Un non depuis plus de 10 ans

Rappelons qu’en 2013, ces responsables de l’Eglise ont manifesté leur attachement à des modèles de famille traditionnels. Réunis à Sangmélima, dans le cadre du 36e Séminaire annuel des Evêques du Cameroun du 5 au 12 janvier 2013,  ceux-ci après avoir constaté notamment la prolifération et la banalisation des avortements provoqués dans le pays, malgré la législation en vigueur, sous le prétexte du respect des droits de l’homme et du principe de non-discrimination, des organisations internationales tendent à imposer aux pays africains et au monde, des législations pour la reconnaissance des orientations sexuelles contraires à la nature, à leur culture et à leur foi, telles que l’homosexualité, les mariages homosexuels avec possibilité d’adoption des enfants par ces «couples», avaient dit non à l’inceste, l’avortement et le mariage homosexuel.

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