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CAMEROUN : affaire Nathalie Yamb, le SDF dénonce l’attitude de France

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Dans un communiqué publié ce 16 octobre 2022, le parti d’opposition camerounais condamne la sanction infligée par le gouvernement français à l’activiste suisso-camerounaise Nathalie Yamb. La panafricaniste est interdite de séjour en France.

Le Social Democratic Front (SDF) ne cache pas son inquiétude, à la suite de la sanction infligée à Nathalie Yamb par le gouvernement français. 

Pour le parti de Ni Jhon Fru Ndi, une telle sanction de la part des autorités Françaises est regrettable au moment où le monde entier est résolument engagé sur le chemin des libertés fondamentales notamment la liberté d’opinion et la libre circulation.

Tout en dénonçant la position de la France, le SDF se solidarise aux opinions défendues par Nathalie Yamb, celles d’une jeunesse africaine, une jeunesse libre et décomplexée, qui aspire dit-il à l’émancipation.

Il faut en effet rappeler que la suisso-camerounaise Nathalie Yamb, est désormais « persona non grata » en France. Dans un arrêté publié vendredi dernier, le ministre français de l’intérieur informe Nathalie Yamb de son interdiction d’entrée et de séjour sur le territoire national. Il reproche notamment à l’activiste que l’on connait, très active sur les réseaux sociaux, d’encourager le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique.

Pour Paris, les propos virulents prononcés par cette activiste à l’égard des positions françaises sur le continent africain, sont susceptibles de favoriser l’entrée des puissances étrangères hostiles à la France sur le continent africain et d’alimenter le développement d’un ressentiment populaire anti-français en Afrique, ainsi qu’au sein des diasporas africaines établies en France.

Nathalie Yamb n’a pas tardé à réagir à cette sanction. Elle a plutôt choisi de narguer Emmanuel Macron dans une vidéo publiée sur son compte Twitter.

L’activiste n’est pas à la première sanction du genre. Le 2 décembre 2019, Nathalie Yamb a été expulsée de la Côte d’Ivoire par Alassane Ouattara. Le gouvernement ivoirien l’accusait de mener des « activités incompatibles avec l’intérêt national ».

Une rédaction de Boris Ngounou

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