Concours : la difficile épreuve de l’équilibre régional.
Toutes les années ou presque, la question de l’équilibre régional dans les concours administratifs et ceux d’accès dans les grandes écoles fait débats. Des textes réglementaires ont pourtant tenté une prescription claire avec un pourcentage attribué à chacune des 10 régions. Mais aujourd’hui l’application ou non semble se faire au seul gré des garants.
Sur le grill, téléphone crépitant. Shanda Tonme médiateur universel autoproclamé, recense les plaintes subséquentes à la Publication des derniers résultats d’entrée à l’Ecole militaire interarmées (EMIA). Des plaignants dans leur argumentaire brandissent le non respect de l’équilibre régional, pourtant consacrée par des textes réglementaires
« Il faut bannir ces règlements et jouer uniquement sur la compétence et le mérite » propose Shanda Tonme, membre fondateur du mouvement « La’akam »
Le mérite seul, ferait-il barrage à certaines régions? À cette question l’homme politique saint Éloi Bidoung convoque le précédent de l’école nationale supérieure polytechnique de Yaoundé.
« Pendant 10 ans le concours d’entrée à l’école polytechnique, ont été de 98% de l’ouest et de 2% du reste du Cameroun. Il ne faut pas légiférer là où il faut décider » rappelle Saint Eloi Bidoung, homme politique.
Le débat autour de l’équilibre régional a souvent détonné jusqu’à la haute sphère de l’Etat. Sur ces coups de résultats délibérés sur des considérations ethniques, tribales ou régionales, le moindre favoritisme peut coûter cher au candidat. « On a vu des élèves qui sont allés mourir à la formation parce qu’il n’était pas solidement constitués pour adhérer mais les parents voulaient absolument forcer » souligne Saint Eloi.
La patrie aussi en pâti « Certains pays comme les Etats-unis ne sont plus très chaud pour la formation des camerounais parce qu’à chaque fois on a voulu tripatouiller les résultats » mentionne Shanda Tonme.
Les bruits sur l’équilibre donc sonnent comme de trop avec Nécessite de réflexion.
A N