Conflit match Cameroun-Namibie : enjeux et conséquences.
Le 7 septembre 2024, les Lions indomptables du Cameroun ouvrent la campagne des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations prévue au Maroc. Si jusqu’à présent, l’on est toujours pas fixé sur le lieu qui va abriter la rencontre, du fait du désaccord entre la FECAFOOT et l’ONIES, nous convoquons les textes de la Confédération Africaine de Football ainsi que la spécificité camerounaise pour l’éclairage.
Aux termes de l’article 16 alinéa 11 du règlement de la Confédération Africaine de Football (CAF) sur l’organisation des rencontres de football, « le lieu de la rencontre doit être fixé par la fédération hôte deux mois avant le match ». Cela s’explique par le besoin de mettre tous les éléments ensemble pour la réussite du match.
Si l’on s’en tient à cet article, la maison de football de Tsinga a manifesté la volonté de jouer à Douala-Japoma. Sauf que le caractère hybride de la gestion des sélections nationales de football au Cameroun implique des aménagements. Le match se joue dans un stade de football.
Au Cameroun, les infrastructures sportives appartiennent à l’État. Une entité tient donc le manche, l’autre tient le couteau. La FECAFOOT est certes l’interface entre la Confédération Africaine de Football et l’État du Cameroun, toutefois, le choix du site des rencontres se fait de manière concertée, même si c’est la fédération qui porte la décision finale vers la CAF ou encore vers la FIFA, selon l’organisateur de la rencontre.
En plus de l’opposition des deux sélections sur l’aire de jeu, il faut assurer la sécurité des acteurs et spectateurs, cela est du ressort de l’État qui coiffe les forces de maintien de l’ordre. La brouille actuelle entre la FECAFOOT et l’ONIES sur le lieu de la rencontre du match Cameroun-Namibie du 7 septembre prochain peut donc avoir des conséquences sur l’organisation matérielle du match, ainsi que des sanctions de la Confédération Africaine de Football.
David S.