Drame d’Eseka : 8 ans après, les blessures encore ouvertes.
People gather near the site of a derailed Camrail train in Eseka, Cameroon, October 22, 2016. Picture taken October 22, 2016. REUTERS/Anne Mireille Nzouankeu FOR EDITORIAL USE ONLY. NO RESALES. NO ARCHIVES.
Le 21 octobre 2024, marque le 8e anniversaire de la tragédie ferroviaire d’Eseka, l’un des accidents les plus meurtriers de l’histoire du Cameroun. Le 21 octobre 2016, un train de voyageurs qui relie Yaoundé à Douala a déraillé à Eseka, faisant 79 morts et 600 blessés.
Ce drame a secoué le pays et a laissé des familles entières dans la douleur. Les images des wagons renversés, des corps ensanglantés et des survivants choqués sont encore gravées dans les mémoires.
Les causes de l’accident ont été attribuées à une combinaison de facteurs, notamment la vétusté des infrastructures ferroviaires, la mauvaise maintenance du matériel roulant et la négligence des responsables. Les enquêtes ultérieures ont révélé des dysfonctionnements profonds dans la gestion de la société camerounaise de chemin de fer.
Depuis ce tragique événement, des mesures ont été prises pour améliorer la sécurité ferroviaire au Cameroun. Les autorités ont investi dans la modernisation des infrastructures et du matériel roulant, et ont renforcé les contrôles de sécurité.
Cependant, les familles des victimes et les survivants attendent toujours justice et réparation. Beaucoup ont dénoncé les lenteurs de la justice et les indemnisations insuffisantes.
Aujourd’hui, hommage est rendu aux victimes d’Eseka et à leurs familles. Le souvenir de la douleur et de la souffrance qu’elles ont endurées restent gravés.
La tragédie ferroviaire d’Eseka doit servir de leçon pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent. Les autorités concernées devons continuer à travailler pour améliorer la sécurité et la qualité des services publics au Cameroun.
Berdiane TCHOUBOU
