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Guerre Russie-Ukraine : les importations de l’Afrique subsaharienne en danger

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Face à la crise russo-ukrainienne, le Fond monétaire international précise que la plupart des pays dans le monde voient leur importation et exportations chutés et l’Afrique paye le prix.

Face à la crise russo-ukrainienne, le Fond monétaire international précise que la plupart des pays dans le monde voient leur importation et exportations chutés et l’Afrique paye le prix.

Selon les récentes statistiques de Food and Agriculture Organisation, Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), les prix record du blé sont particulièrement préoccupants pour une région (Afrique subsaharienne) dont les importations représentent environ 85 % de l’approvisionnement dont un tiers provient de la Russie ou de l’Ukraine.

Rappelons qu’en début du mois de mars, la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva attirait déjà l’attention par rapport à cette situation. Selon elle, « la guerre en Ukraine dévaste la vie de millions de personnes et affecte gravement l’économie ukrainienne. La guerre et les sanctions sans précédent imposées à la Russie ont des conséquences considérables. Ils arrivent à un moment délicat pour l’Afrique ». Elle continue aujourd’hui à préciser que « l’Afrique est particulièrement vulnérable aux impacts de la guerre en Ukraine par le biais de quatre canaux principaux : la hausse des prix des denrées alimentaires, la hausse des prix du carburant, la baisse des revenus du tourisme et potentiellement plus de difficulté à accéder aux marchés internationaux des capitaux ».

 Il faut dire, qu’avec la hausse des produits sur le marché africain, le prix de l’énergie et des denrées alimentaires, la réduction du tourisme et des difficultés potentielles d’accès aux marchés de capitaux internationaux, la situation risque d’aggraver les pressions socioéconomiques, la vulnérabilité liée à la dette publique et les séquelles de la pandémie auxquelles étaient déjà confrontés des millions de ménages et d’entreprises africaines.

Joël Godjé Mana

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