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Le transport : un véritable levier économique pour le Cameroun.

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En réduisant la distance, le coût de déplacement physique des biens et des personnes, le transport, permet l’expansion des échanges, étend les activités de production et contribue à la création des richesses.

Les transports représentent plus de 70% de l’activité économique du Cameroun. C’est en ce sens que, le gouvernement a toujours mis les pendules à l’heure pour le bon fonctionnement et la régularisation des tarifications. Source de richesse, d’égalité et de bien-être, les transports revêtent une importance cruciale pour toute nation, a fortiori pour les pays moins développés. Dans les pays les plus pauvres, où en voie de développement comme le Cameroun, la plupart des gens ne possèdent pas de voiture, l’amélioration des transports publics est essentielle à la croissance économique.

50% des dépenses dans les ménages

Dans un pays où l’inflation des denrées alimentaires devient un problème pour les populations ou encore la hausse du prix du carburant ne favorise plus les déplacements des véhicules, la dépense en transport des ménages d’un pays comme le Cameroun occupe une place de choix (environs 50% selon nos sondages dans la ville de Yaoundé) des dépenses totales de consommation. Comme pour dire, les ménages dépenses plus en transport qu’autre chose. De l’argent qui va dans le transport des enfants pour l’école , du travail pour les parents, des courses, des visites et bien d’autres encore. Des finances qui par ailleurs ne vont pas dans le vide. Car favorise l’échange et le commerce. De « l’argent gardé au détriment d’un transport en commun freine la circulation de la monnaie, ainsi réduit l’écosystème économique « , indique notre expert en banque et échange commerciale, Francis Wankibé.

Un grand employeur

 Les emplois directs et indirects liés à la route (industrie automobile, ventes, assurances, entretien des routes, transports routiers de marchandises et de voyageurs) sont estimés à des millions, auxquels se greffent les autres secteurs d’emplois directs et indirects du pays.  Avec la difficulté de s’offrir un emploi, le transport urbain par exemple reste une issu pour les jeunes diplômés ou non. Le transport urbain via la moto rafle le taux d’emploi dans le secteur du transport, vient ensuite les taxis jaune. Il ne faut pas oublier que dans ce secteur, il existe une panoplie de métier (Convoyeurs, chargeurs, démarcheurs, contrôleurs …).

Il faut préciser qu’il est difficile de mesurer les transports. Nombre de chiffres qui circulent peuvent être trompeurs et doivent être utilisés avec précaution. On ne peut guère faire l’économie d’un effort de réflexion sur les concepts utilisés et leur signification. Les mesures en quantités physiques (par exemple, en tonnes × km ou en passagers × km), qui sont les plus utilisées, sont archaïques et dangereuses. Les mesures en valeur, qui sont rares, sont d’un maniement délicat.

En effet, le secteur des transports est un maillon essentiel du développement. Car, les transports publics créent des emplois et sa valeur ajoutée contribue au PIB .

Les transports jouent un rôle fondamental parce qu’ils influent sur toutes les facettes de l’économie, notamment sur la mobilité de la main-d’œuvre et l’environnement. En dépit de la densité du réseau routier (et autoroutier en particulier), le système de transport est souvent englué pendant les heures de pointe, avec tout ce que cela implique de baisses de productivité et d’impacts négatifs sur l’environnement.

Il faut noter que, les transports rapportent plus qu’ils ne coûtent et, pour ce qui concerne l’emploi et la création de valeur, ils représentent une branche économique importante. Cependant, il n’est pas possible de déduire des arguments ou des principes d’action en faveur d’une augmentation ou d’une réduction des transports.

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