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Lutte contre la drogue: les centres de désintoxe parés.

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Lutte contre la drogue: les centres de désintoxe parés. Actualité du Cameroun

La société civile plaide pour l’amélioration de l’offre en matière de désintoxication.

Il importe de réfléchir à la gestion des comportements et de mettre en œuvre des stratégies de prévention. Il est crucial d’inclure les étudiants lors des discussions qui portent sur leur santé et les stratégies déployées pour les informer, les éduquer et les aider. Des stratégies de sensibilisation aux dangers de consommer de tels produits sont ainsi développées dans les centres.

Selon le ministère de la Santé publique, 25 % des Camerounais ont déjà fait l’expérience d’une drogue dure. Sur 60% des jeunes agés entre 20-25 ans, la consommation de substances psychotropes se fait de plus en plus ressenti.

« Les politiques s’engagent pour la prévention de la lutte contre les drogues et la prise en charge des personnes souffrant d’addiction. Ceci, à travers les Centres de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA). De 2019 à 2022, ils ont enregistré près de 1000 patients demandeurs de traitements », affirme Hond Marie Florence, Promotrice ONG FEEF by Flomik au Cameroun.

Dans la ville de Yaoundé, le fief de la consommation en drogue reste le centre-ville au lieudit « Avenue Kennedy », dans les quartiers comme Briqueterie, Manguier, Etoug-Ebe, Anguissa, Essos, Nvog-Ada, Emmana, Ngousso, Ekounou, Kondengui, Damas, Obili…

Par ailleurs, la ville universitaire de Soa, devient de plus en plus l’épicentre de consommation des drogues et stupéfiants dans les cités universitaires.

Une enquête menée dans les cités universitaires de Soa entre 2020-2021, prouve que la consommation des stupéfiants, drogues par les étudiants se développe de plus en plus et rien n’est pris en compte pour pouvoir l’interdire. Sur un échantillon de 700 étudiants de la ville de Soa, et de 200 cités, 380 affirment avoir déjà fumé de la cigarette, parmi lesquels 200 précisent consommer du tabac, du tramol ou autres stupéfiants presque tous les jours. Le constat est alarmant.
D’où l’importance de l’implication de la société civile à travers les centres de désintoxe. Elle a décidé jeter un coup d’œil de ce côté de la capitale politique et ainsi trouver des solutions adéquates pour empêcher la montée de la criminalité.

Joel Mana

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