« Mieux- être : Quand la migration se féminise

Des chiffres de l’Organisation internationale des migrations font état de ce qu’un peu plus de 48% de migrants aujourd’hui sont des femmes. Un statut à risques, qui tient a plusieurs facteurs. Avec l’aide de partenaires internationaux, des chercheurs africains s’intéressent à cette vague de féminisation des migrations, afin d’en évaluer l’impact aux plans socio-politique et économique.

Clandestine ou pas, sur la « grande bleue », pas une barque sans des femmes; et pourtant les statistiques sont loin de mettre l’eau à la bouche. Presque la moitié des migrants dans le monde aujourd’hui, sont des femmes.

Les chiffres sonnent la côte d’alerte, suscitant l’intérêt d’experts comme ceux du Centre africain d’études internationales, diplomatiques, économiques et stratégiques. Pour jauger l’impact de ce fléau sur le continent, les chercheurs, en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations, établissent le profil des migrantes. Elles sont divorcées, veuves, mères célibataires et femmes stériles pour la plupart. Leurs motivations tiennent à des mouvements feministes, ou encore à la conjoncture géopolitique mondiale.

 » Les raisons économiques sont liées à la recherche d’une meilleure condition de vie et les changements climatiques comme causes principales des migrations en Afrique  » explique Thérèse Azeng, économiste. Pour l’ambassadeur d’Espagne au Cameroun, Ignacio Garcia Lumbreras  » aucun état ne peut faire face à la migration tout seul. Si c’est un phénomène mondial la majorité des pays doivent faire part de la régulation d’un phénomène qui affecte tout le monde« 

Dans la course effrénée pour le mieux -être, les femmes payent un lourd tribut. Le débat s’articule à présent autour de l’urgence de la préservation de leurs droits, et du renforcement des mécanismes internationaux de protection des femmes et jeunes filles migrantes pour que leurs voix comptent, même outre-mer..

Knews24

Journaliste
Producteur à K-news24

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