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Mora-Dabanga-Kousseri : on traite les points critiques.

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Mora-Dabanga-Kousseri : on traite les points critiques. Actualité du Cameroun

Travaux sur la route Mora-Dabanga-Kousseri

Alors que les soumissionnaires de l’appel d’offres pour la reconstruction des sections non encore attribuées sur la route Mora-Dabanga-Kousseri effectuent des visites sur le site, la circulation sur cet axe est soumise à rude épreuve par l’abondance des pluies. Pour y faire face, le Ministre des Travaux publics a instruit le traitement des points critiques sur l’itinéraire Dabanga – Maltam – Kousseri.

Au regard des problèmes identifiés sur la route Mora-Dabanga-Kousseri et dans le but de rendre aisée la circulation des usagers en attendant l’attribution des marchés des travaux, le Ministre des Travaux publics a instruit le traitement des points les plus critiques sur la section Dabanga – Maltam – Kousseri. L’action en cours a permis de rétablir la circulation sur un point dans la localité  de Dabanga, à environ 1 Km du centre de Dabanga, dans le sens Dabanga – Waza. Le déploiement des services compétents du Ministère des Travaux publics consiste à intervenir pour éliminer les points potentiels de rupture du trafic ; la procédure de contractualisation des entreprises en vue de la construction de cette Nationale étant en cours. De manière concrète, il s’agit d’effectuer un traitement progressif des points critiques identifiés sur l’itinéraire Mora-Dabanga-Kousseri. Pour faire face aux infiltrations des eaux, le traitement se fait à l’aide des moellons et du 0/31.5 prélevés à la carrière de Waza (située à 75 Km de Dabanga). Initialement, les points précis à traiter étaient repartis sur la section Dabanga – Kousseri, pour une trentaine de points identifiés en temps sec. Malheureusement, avec les pluies et l’intense trafic des poids lourds en situation d’extrême surcharge, les zones critiques se sont multipliées. Ce lundi 26 août 2026, bien qu’il n’y ait pas d’interruption de trafic pour, de nombreux points de franchissement difficiles sont identifiés et leur traitement s’effectue de manière progressive sous d’intenses pluies.

Les Causes de ce tronçon délabré 

Il convient de noter qu’en plus des pluies récurrentes et de l’état de la route, les équipes du MINTP sont confrontés à de nombreux problèmes d’incivisme des usagers et surtout des camionneurs. En effet, la plupart de ces véhicules hors gabarit et en surcharge, dégradent régulièrement la chaussée et entreprennent de creuser celle-ci à l’aide de pelles et de pioches, créant malheureusement des trous énormes dans lesquels ils s’embourbent par la suite. Pour ce qui est de la reconstruction de cette importante section de la Nationale N°1, alors que les travaux ont démarré sur la section Mora (Pk3)-Tchakamari (PK25) attribués pour un montant de 14 620 588 274 FCFA TTC, le Ministre des Travaux Publics, a signé le 5 juin 2024, un Avis d’Appel d’Offres pour la reconstruction des quatre autres sections de la route Mora-Dabanga-Kousseri, y compris le pont de Tilde et la voie de contournement de la ville de Kousseri. Il s’agit notamment des sections Tchakamari (PK25) à Waza (PK 66), Waza (PK66) à Zigague (PK 112,575), Zigague (PK 112,575) à Kabo 2 (PK 166) y compris le pont de Tildé, Tilde (PK166) à Kousseri – Douanes (PK 203) et l’aménagement de la voie de contournement de Kousseri de 7,5 Km. Les soumissionnaires effectuent depuis plusieurs jours, des visites de reconnaissances et leurs offres seront analysées dès le mois de septembre 2024.

Les gros gabarit sont interdit 

Sur la nationale N°1, reliant Mora à Kousseri via Dabanga, une nouvelle mesure vient de restreindre la circulation des véhicules « hors gabarit et/ou en dépassement du poids total autorisé ». Cette décision, prise le 23 août par le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, concerne spécifiquement les véhicules dont la charge totale dépasse 3,5 tonnes ou est inférieure ou égale à 50 tonnes. Sont également concernés les véhicules dont les dimensions excèdent 18 m de longueur, 2,5 m de largeur, et 4 m de hauteur. A cet effet, le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord a d’ores et déjà exigé du délégué régional des Travaux publics une mise en œuvre rigoureuse de cette interdiction, afin de préserver ce corridor vital jusqu’à reprise des travaux de réhabilitation

Dans sa décision, le ministre ne justifie pas cette interdiction. Cependant, un responsable du ministère des Travaux publics indique que « les véhicules concernés par l’interdiction, en ces temps de forte pluviométrie, contribuent ou/et aggravent la dégradation de la route et créent de nombreux points critiques ».

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