Une rencontre interministérielle tenue le 22 novembre a permis de prendre des dispositions pour entamer les négociaitions avec l’entreprise Actis.
Le gouvernement camerounais veut passer à une nouvelle étape pour le rachat des parts d’actifs chez Eneo, l’opérateur majeur d’électricité au Cameroun. Plus clairement, il va commencer les négociations avec la socité Actis, le partenaire privé qui a décidé de se retirer de l’actionnariat. C’est ce qui ressort de la réunion tenue mercredi à Yaoundé entre les ministres des finances, de l’eau et de l’énergie et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie en charge de la planification et de l’aménagement du territoire.
Combien la nationalisation de Eneo va coûter au Cameroun? C’est la principale question posée sur la table des échanges par Louis Paul Motazé. Pour cela, le patron des finances, Gaston Eloundou Essomba et Paul Tassong ont questionné la valeur de cette entreprise. Les membres du gouvernement ont mis en comission des négociateurs, travaillant pour un entreprise partenaire aidant le gouvernement, dont le nom n’a pas été communiqué. Leur mission, entrer en contact avec Actis pour débuter les négociations.
» Nous entrons véritablement dans les négociations parce qu’un gros travail a déjà été fait et nous avons déjà suffisamment d’éléments qui peuvent fonder la négociations avec Actis. Cela suppose qu’il y a des positions qui peuvent être divergentes. La négociation a justement pour objectif de réduire la part d’incompréhensions, l’objectif étant qu’on s’entende et qu’on n’aille pas aux contentieux » fait savoir Louis Paul Motaze.
Le membre du gouvernement espère que la négociation se tiendra dans un délai assez court avant de s’interesser sur la gestion d’Eneo.
