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Politique nationale de la jeunesse : les propositions de l’Adamaoua.

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Politique nationale de la jeunesse : les propositions de l’Adamaoua. Actualité du Cameroun

 La région de l’Adamaoua, a abrité une semaine de consultations organisées par le Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC). L’objectif de cette démarche était de recueillir les préoccupations prioritaires des jeunes de la région en vue de les intégrer dans la nouvelle politique nationale de la jeunesse.

Cette politique nationale, qui va définir les orientations pour les dix prochaines années, nécessite une implication active des jeunes. C’est pourquoi les agents du CNJC ont mené un déploiement dans les cinq départements de la région pour rencontrer des jeunes de tous horizons : élèves, étudiants, agriculteurs, vendeurs, moto-taximen et bien d’autres.

Ces échanges ont permis d’identifier 17 thématiques clés qui ont été soumises à l’ensemble des jeunes de l’Adamaoua via des questionnaires. Les résultats de ces consultations ont été présentés lors d’une réunion de synthèse tenue mardi dernier à la salle de réunion du Conseil régional.

L’accès à la terre

Selon Sa Majesté Aboubakar Dewa, président du CNJC dans l’Adamaoua, les jeunes de la région ont exprimé le souhait d’accéder plus facilement à la terre, de bénéficier de soins médicaux à des coûts réduits et de voir augmenter les opportunités d’emploi afin de réduire le taux de chômage.

Cette consultation est une étape importante vers la mise en place d’une politique nationale de la jeunesse qui répond aux besoins et aux attentes des jeunes Camerounais. Les résultats de cette démarche seront intégrés dans la nouvelle politique nationale, qui sera élaborée en tenant compte des spécificités régionales.

L’initiative du CNJC démontre l’engagement de l’organisation à impliquer les jeunes dans les processus de décision et à promouvoir leur développement. Les jeunes de l’Adamaoua ont ainsi eu l’occasion de faire entendre leur voix et de contribuer à l’élaboration d’une politique qui les concerne directement.

Berdiane TCHOUBOU

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