Présidentielle 2025 : l’ATP milite pour une transition politique de 4 ans.
Le manifeste a été rendu public le 25 juin 2024 au cours d’une conférence de presse à Yaoundé. C, est un document de 17 pages axé sur 5 points. Du préambule aux grands chantiers. Le contenu présente les chantiers de la transition voulue aux niveaux social, économique, institutionnel et infrastructurel.
En 17 pages l’Alliance pour la transition pacifique se manifeste. Le document rédigé en 5 parties dans les deux langues officielles le français et l’anglais, expose sa vision au grand public pour une transition politique en douce grâce à une stratégie à long terme.
« Nous n’estimons pas avoir la panacée absolue. Mais nous croyons avoir un document de base, une fondation qui permet aux uns et aux autres de nous rejoindre pour que la platerforme de signature de l’ATP s’élargisse chaque jour » fait savoir Olivier Bilé, promoteur de l’Alliance pour la Transition Pacifique.
Préparer le terrain
L’instauration d’une transition politique pour une durée de 4 ans pour une refondation de l’état (institutions, citoyen, économie, culture, diplomatie) et le respect du calendrier électoral font partie des grandes lignes de ce programme. Loin des visées égoïstes l’ATP se positionne comme la voix du collectif.
« Nous n’allons n’ont pas pour dérouler nos programmes individuels mais pour préparer le terrain qui rende possible le déroulement de programme de tous les partis politiques qui existent et qui seront crées même après la transition » éclaire Djeukam Tchameni, membre de l’Alliance pour la Transition Pacifique.
Balegel Nkot, secrétaire général de l’une des factions de l’UPC, célestin Ndjamen de APAR, Djeuko Tchameni du MDI quelques figures engagées dans ce processus enclenché par Olivier Bile, marquent leur présence. L’ATP a choisi de coaliser avec des forces politiques pour afin de gouverner le pays par les urnes. Ce qu’individuellement aucun parti politique n’a réussi à faire en solo.
Les signataires
Parmi les signataires de ce manifeste, le député Cabral Libii, Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), classé troisième à la présidentielle de 2018, Djeukam Tchameni, Président du Mouvement pour la Démocratie et l’Interdépendance (MDI), Célestin Djamen, Leader de l’Alliance Patriotique et Républicaine (APAR), George Minyem, Président de Le Cameroun Nouveau (LCN), Prosper Nkou Mvondo, Leader du parti Univers, Jean Marc Florent Ndzana du Mouvement A18/A25 et Jean Pierre Djemba, Premier Vice-président du PSC/UPS, PSP/UPC le parti fondé par le regretté Woungly Massaga,et non PSC/UPS Enfin, Habiba Issa, et Pierre Baleguel Nkot, respectivement Président et Secrétaire Général de l’Union des Populations du Cameroun (UPC).