Lutte contre le Paludisme : L’urgence de se réinventer!
Face à la montée des cas d’infection à la maladie, les médecins recommandent aux populations d’être rigoureux sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées, et des insecticides.
Face à la montée des cas d’infection à la maladie, les médecins recommandent aux populations d’être rigoureux sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées, et des insecticides.
Avec un taux de mortalité estimé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à 11 000 personnes chaque année au Cameroun, Il est fort important de comprendre cette maladie afin de mieux se protéger.
Les principales victimes de cette maladie sont les enfants de moins de 5 ans, raison pour laquelle leur traitement est gratuit. Avec le phénomène de la vie chère, l’on fait de moins en moins attention à désinfecter notre entourage. D’où l’apparition fréquente de moustiques tout autour, principales causes du Paludisme.
«Il ne suffit pas d’installer une moustiquaire et dormir 1/2 nuit dedans. Il le faut continuellement et la laver pour être sûr de prévenir le paludisme par cette voie. » Renseigne le Dr Nelly Patricia Ndongo, du Programme National de lutte contre le Paludisme
Le thème retenu cette année est « cultiver l’innovation pour réduire le fardeau du paludisme et sauver des vies »
La principale innovation pour cette 15ème édition est l’introduction d’un nouveau traitement du paludisme Chez les nouveaux nés: Le TPIN (Traitement Préventif Intermittent chez les Nourrissons). C’est un médicament efficace, d’après le Ministère de la Santé Publique, administré aux nouveaux nés dès l’âge de 10 semaines. Selon les statistiques de l’OMS, c’est un traitement qui réduit le risque de contracter le paludisme de 30%.
Le combat continue donc pour que ce taux de mortalité et d’infection (près de 60%), soient revus à la baisse dans la zone Afrique.