Smig : pas d’augmentation pour le moment de salaire pour les travailleurs camerounais.
L’assise du 16 juin 2022, concernant les négociations sur l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), entre syndicats, patronat et gouvernement a été un échec.
L’assise du 16 juin 2022, concernant les négociations sur l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), entre syndicats, patronat et gouvernement a été un échec.
Le salaire minimum reste inchangé. Les travailleurs camerounais se contenteront de la somme de 36.270 francs CFA qui jusqu’ici ne parvient pas à satisfaire les citoyens. Un espoir qui tombe à l’eau et traduit selon plusieurs, « la négligence du gouvernement à encourager l’exploitation des travailleurs, tout en favorisant le détournement des fonds par des individus connus et intouchables ». En effet, la réunion qui réunissait le gouvernement, patronat et syndicats s’est terminée sans accord.
Une situation qui pour la plupart est vraiment désolante. Car la méthode utilisée pour trouver un consensus entre les parties prenantes ne favorise en rien. Selon Flaubert Honoré Moussole, le président confédéral de la Cameroon Confederation of Workers Trade Union (CCWTU), « le Smig a été très bas au Cameroun parce que comme c’est une négociation consensuelle, le secteur agricole a fait prévaloir qu’il ne pouvait pas suivre. Or, c’est pour nous une duperie. Parce que le secteur agricole ayant volontairement baissé le SMIG, a largement augmenté les dividendes de la manière la plus forte, je pense, depuis l’existence du mouvement agricole ».
Il faut savoir que, lors de cette retrouvaille de négociation, les centrales syndicales ont formulé des propositions pour un nouveau Smig qui devrait être de 82.000 francs pour certaines, 100.000 francs pour d’autres, et 104.737 francs CFA pour la plateforme des huit centrales syndicales qui constituent la CAWOF. Du côté du patronat, les offres pour le nouveau Smig sont aussi multiples : elles vont de 40.000 à 100.000 francs CFA.