La Chambre des Communes examine ce 16 octobre 2024, un projet de loi autorisant le suicide assisté au Royaume-Uni. Les chrétiens appelés à prier pour s’opposer à cette loi.

Il s’agit d’un projet de loi autorisant les adultes atteints de maladie incurable à mettre fin à leurs jours. Son examen aura lieu le 29 novembre, au cours de la session hebdomadaire dédiée aux textes législatifs à l’initiative des élus. Ce projet considéré comme péché pour la communauté chrétienne, est vu d’un mauvais œil par les Catholiques et anglicans.

 Les évêques contre.

Pour faire barrière à cette loi, le cardinal Vincent Nichols, président de la Conférence des évêques du Royaume-Uni et archevêque de Westminster a publié une lettre lue dans toutes les églises du pays. Car ce droit risquerait devenir un devoir de mourir. Selon lui, élire un tel projet accentuera la pression « sur ceux qui sont proches de la mort, de la part d’autrui ou même d’eux-mêmes, pour mettre fin à leurs jours afin de soulager leurs familles d’un fardeau ».

Dans un monde ou le suicide cours de plus en plus les rues, ce crime favorisera le nombre de cas dans le monde. Et pourrait entraîner autre chose que ce qui est.

 Que dit la bible.

En fait, la Bible voit le suicide comme un meurtre, à juste titre, car il s’agit du meurtre de soi-même. Dieu seul est en droit de décider quand et comment une personne doit mourir.

D’après elle, le suicide ce n’est pas ce qui détermine notre entrée au ciel. Une personne qui se suicide alors qu’elle n’est sauvée ne fait que précipiter son arrivée en enfer ; mais la raison en aura été son refus du salut en Christ, pas son suicide.

En effet, « le suicide est néanmoins un péché grave contre Dieu. D’après la Bible, le suicide est un meurtre, une faute toujours grave. On ne peut qu’émettre de larges réserves quand la sincérité de la foi de quelqu’un qui dirait chrétien et se suiciderait. Aucune circonstance ne saurait justifier que qui que ce soit, encore moins un chrétien, mette fin à sa propre vie. Les chrétiens sont appelés à vivre pour Dieu et il appartient à Dieu seul de décider du moment de leur mort », explique Père Antonio, missionnaire italien en service au Cameroun, dans un propos littéraire biblique.

 Des prière pour dire non.

Plusieurs hommes de Dieu ont décidé de dire non à cette loi qui pourrait contaminer les autres nations.

 L’archevêque de Toulouse, lui consacre la ville et le diocèse de Toulouse au Sacré-Cœur de Jésus. Ceci pour protéger sa ville des « portes des ténèbres ».

Il faut rappeler que c’est le Premier ministre travailliste Keir Starmer, qui est facilitateur de ce projet. En fait, il avait promis permettre au Parlement de se prononcer sur l’aide à mourir. Le premier vote de cette loi avait eu lieu à la chambre basse, il y a de cela 9 ans.

Cette loi consiste à fournir à une personne une substance létale afin qu’elle mette fin à ses jours.

Dans les pays comme l’Angleterre, Pays de Galles et en Irlande du Nord, cela est considéré comme illégale ( 14 ans de prison en cas d’aide ou d’incitation) . Tout comme l’euthanasie, il est considéré comme un meurtre ou un assassinat.