SDF : Joshua Osih 32 ans de combat politique
Suite au décès de John Fru Ndi, survenu le 12 juin 2023, le Social Democratic Front (SDF), après une élection démocratique (29 octobre 2023), porte à la tête du parti Camerounais, Joshua Osih.
À 54 ans, le nouveau leader du Parti SDF, créé en 1990, était encore jusqu’à l’heure des élections premier vice-président devra désormais conduire la formation politique au pouvoir.
Elu avec 62 % des suffrages par les militants du SDF réunis en congrès face à deux autres candidats, le nouveau dirigeant, qui adhére la formation en Mars 1991, devra continuer l’œuvre de son prédécesseur, John Fru Ndi, décédé le 12 juin 2023.
Né le 9 décembre 1968 d’un père originaire de la région du Sud-Ouest Cameroun et d’une mère suisse, Joshua Osih passe par le collège Bali à Bamenda et va étudier au lycée bilingue d’application de Yaoundé.
A l’âge de 20 ans, il commence une carrière comme agent des opérations à Lufthansa German Airlines, à Douala. Bien après, il va s’expatrier en Suisse où il évoluera au sein de World Airlines à Genève.
Il revient au Cameroun en 2000 et crée deux entreprises : African Travel Management et la filiale de Swiss Airport au Cameroun.
En 2002 à 2006, il est délégué du SDF pour le Sud-ouest .
C’est alors qu’il se démarque par ses actions et grimpe les marches du parti, d’abord comme second vice-président puis premier vice-président du parti, de 2006 à 2012.
En 2013, il devient député à l’Assemblée nationale du Cameroun et occupe la position de président de son parti, le SDF. Il faut indiquer qu’il est en ce moment là, le premier camerounais anglophone à servir en tant que Parlementaire dans la ville de Douala. En occupant le poste de vice-président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.
En 2018 à l’issue du congrès du parti, Joshua est investi comme l candidat du SDF à l’élection présidentielle au Cameroun.
Aujourd’hui, élu pour cinq ans à la tête de la présidence du Social Democratic Front, il écrit l’histoire de sa vie et compte mener à bien la conquête du pouvoir. Pour lui, si son parti a remporté les élections 2012, il peut bien le faire aux élections présidentielles 2025.
