Parlement : vers la régulation de l’Intelligence artificielle ?
Un clic tout suite au Parlement pour parler de l’intelligence artificielle. Députés et sénateurs sont d’accord qu’il faut encadrer l’utilisation de cette nouvelle technologie au Cameroun. La décision a été prise à l’issue du séminaire sous régional de sensibilisation de ce Mercredi au palais des congrès de Yaoundé. Une initiative du réseau des parlementaires pour la communication et les technologies de l’information, de concert avec le réseau espérance jeunesse.
À partir de son téléphone on peut commander un taxi, traduire un texte, modifier une photo. On peut également manipuler l’opinion, utiliser l’image d’un x pour coller à la voix d’un Y, ce sont des prouesses de l’intelligence artificielle. Une technologie innovante qui reste complexe. » Ce sont des algorithmes qui apportent des solutions plus facile que l’intelligence humaine. Ca veut dire qu’il y a un risque de déshumaniser les personnes. Il est donc question d’aller ensemble, pendant qu’on va vers l’innovation. On garde les principes éthiques et de responsabilités » indique Minette Libom Li Likeng, ministre des postes et télécommunications.
Les parlementaires désormais sensibilisés sur les enjeux et défis de cette révolution. À l’occasion ce 19 Juin d’un séminaire de formation sous-régional marqué par la présence des députés Tchadiens, ces derniers ont compris l’importance d’encadrer cette nouvelle technologie au Cameroun. » Nos testes réglementant la télécommunications sont obsolètes. Il faudrait absolument faire de nouveaux textes qui peuvent cadrer l’intelligence artificielle » fait savoir Julien Bara, président du réseau des parlementaires chargé télécommunications et des technologies de la communication et de l’information.
Au rang des recommandations formulées à l’issue de ces travaux, la relecture des textes législatifs en vue de prendre en compte l’intelligence artificielle, la mise en place d’un dispositif juridique encourageant la recherche en particulier dans l’innovation.