Assemblée nationale : le malaise de Joshua Osih!
Échos du parlement ce jour avec Joshua osih. Dans sa sortie de ce 8juillet, le député et président national du Social Démocratic Front fait un rapport des activités du parti d’opposition depuis son élection au poste de Chairman. Il évoque entre autres sujets, la question de la CNI, celle de l’état critique des populations au Noso, mais aussi et surtout, les blocages auxquels il fait face en tant que parlementaire, et qui plombent L’ expression de la démocratie à la représentation nationale. Une sortie révélatrice de d’une opposition coincée dans une posture à la David contre goliath.
Sa sortie de ce 8juillet aurait pu s’intituler, » ce que je condamne ». Face à la presse, au moment où l’on s’achemine vers la fin de la session parlementaire de juin, Joshua Osih dit son malaise face aux coups de force répétés de l’exécutif à l’Assemblée nationale
« Nous nous offusquons chaque année depuis 1997 qu’il faille toujours passer par l’ordonnance présidentielle pour modifier la loi de finance initiale en lieu et place d’un collectif budgétaire. Il y a que deux articles, est ce que vous acceptez la loi ou non. Puisqu’on ne peut pas modifier une ordonnance le débat est presque vide » s’offusque Joshua Osih, chairman du Social Democratic Front (SDF).
Contre la prorogation du mandat des députés
Alors que la représentation nationale a acté la prorogation du mandat des députés et conseillers municipaux, le chairman du SDF réaffirme sa position. « Nous sommes contre cette prorogation parce que c’est complètement contraire aux bonnes pratiques démocratiques. Ce sont les conseillers municipaux en majorité qui votent les conseillers régionaux. Si les mêmes conseillers municipaux doivent voter deux fois au niveau régional, nous aurons une confiscation de notre démocratie pendant 10 ans et aucune alternance » déclare t-il.
Dans son compte rendu, le parlementaire fait aussi l’état des lieux d’une chambre où les initiatives des députés de l’opposition sont étouffées, où ces derniers passent pour les faire valoir d’une majorité présidentielle obèse, et où le travail législatif, passe pour une simple formalité
« Il y a des députés et partis politiques qui veulent que les choses bougent, malheureusement il y en a qui acceptent le statu quo au grand mépris du peuple camerounais«
Notons que Comme Joshua osih, les pleurs silencieux d’autres acteurs politiques se font entendre, c’est le cas de jean Michel Nintcheu, nourane Foster, ou encore Tomaino Ndam Njoya pour ne citer que ceux-là.