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Affaire M. Zogo : pas de retransmission en direct.

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Affaire M. Zogo : pas de retransmission en direct. Actualité au Cameroun

tribunal-Justice

La suite du procès ne sera pas retransmise à la télévision comme l’ont demandé les avocats de La Défense. Le tribunal s’est prononcé ce jour sur les demandes formulées par les différentes parties. Echanges houleux au cours de cette deuxième audience sur la qualité à donner à l’Etat dans cette affaire.

Bataille préliminaire, avocats contre avocats sur le statut de l’Etat dans l’affaire Martinez Zogo. La Direction Générale de la recherche extérieure(DGRE), au centre des échanges au nom de la justice et pour la manifestation de la vérité, engage La responsabilité de l’Etat. « L’état, lui, dans sa responsabilité, indique que et l’a toujours, même si ces agents ont pu éventuellement être mêlés, et ça c’est un fait incontestable. On estime également qu’un certain nombre de moyens ont pu être mis en œuvre » indique Me Claude Assira, avocat-conseil de l’Etat du Cameroun.

Dans ce sens, la constitution des avocats contre ses agents plutôt que, de les défendre en dit long. les avocats de La Défense sur la base du droit convoqué, voient l’Etat civilement responsable plutôt que partie civile. « Comme partie civile estime qu’il a un certain nombre de choses à faire valoir. En revanche comme civilement responsable c’est l’inverse. On estime que là il doit subir les demandes de sa victime et de ses ayants droits » affirme la même source.

Le tribunal lui fait confiance aux débats futurs pour trancher. Mais accepte déjà cette possibilité de l’Etat civilement responsable. « Nous sommes satisfaits parce que le tribunal nous a suivi en indiquant effectivement que la DGRE interviendrait comme civilement responsable. Ils seront cités ex qualité à la prochaine audience » fait savoir Me Charles Tchoungang, avocat de la défense.

L’autre demande partagée par l’ensemble des avocats c’est la communication du dossier de procédure et des pièces du dossier. les observations du Ministère public trouve dans les dispositions légales la seule possibilité de consultation. Et le tribunal corrobore. « Nous pensons que c’est une régression par rapport aux droits de la défense et aux droits de l’accusé. Vous ne pouvez pas accuser quelqu’un en cachant les éléments sur la base duquel vous l’accusez ».

Le tribunal est également non favorable à la retransmission du procès par voie médiatique. Prochaine audience le 6 mai prochain avec à l’agenda, la communication de la liste des témoins et ouverture des débats.

A N

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