Basketball : « 24 équipes pour 4 places aux Jeux Olympiques 2024, ça s’annonce compliqué mais pas impossible pour le Cameroun »
Yves Tsala , spécialiste des questions de basketball analyse les chances du Cameroun lors du dernier tournoi qualificatif aux J.O l’été prochain.
Les derniers tickets pour Paris 2024 vont être distribués bientôt. Après le tirage au sort des différents groupes et sous-groupes, le Cameroun hérite du pôle de la Lettonie. Une configuration infranchissable pour nos Lions de la balle orange ?
On hérite d’une poule, je ne dirais pas abordable, mais je dirais que ce n’est pas la poule de la mort. Parce qu’il y’a notamment deux poules qui ont des tops pays européens. Dans cette configuration le Cameroun n’a pas directement de gros morceaux c’est déjà ça. Mais ça n’enlève pas la grande difficulté de toute les façons de ce tournoi.
Quels sont mes points forts des premiers adversaires du Cameroun que sont le Brésil et le Monténégro ?
Il faut dire que le Monténégro c’est une tradition de basketball, une participation régulière aux plus grandes compétitions dont la dernière en coupe du monde avec des victoires engrangées. Des joueurs majeurs qui évoluent dans les plus grands championnats dont la NBA aux Etats Unis , donc face au Monténégro ce sera un gros match. Pareil pour le Brésil qui a également fait une belle coupe du monde et qui aurait pu passer me stade du deuxième tour pour atteindre les quarts de finale. Elle qui a battu la Côte d’Ivoire, c’est une grosse équipe habituée des grandes compétitions dont il faut vraiment se méfier.
Qu’est ce qui peut faire la différence ?La détermination. Quand on sait qu’en face dans le groupe A la Lettonie à domicile va également vouloir ce ticket pour Paris, ils seront favoris avec la Géorgie devant les Philippines. Ça va être extrêmement compliqué pour me Cameroun mais on peut dire que le tirage est tout de même abordable. Car globalement 24 équipes pour 4 places aux Jeux Olympiques 2024, ça s’annonce compliqué mais pas impossible pour le Cameroun.
Interview réalisée par Eitel Richard Nsoumb