Bomono : la rétrocession des terres divise
A bonomo dans le département du Moungo, après un bail emphythéotique, l’état vient de retroceder 207 hectares de terre a la communauté villageoise. Depuis lors la suspicion de vente des terres est portée sur les chefs de villages concernés. Le ton s’est levée à la faveur de la descente sur le terrain des autorités judiciaires.
Au total 207 hectares de terre rétrocédée a la communauté Bomono. L’autorité judiciaire descendu sur le terrain et la population accuse l’autorité traditionnelle de vouloir brader une partie de cet espace. « Nous remercions le chef de l’état et son gouvernement qui ont bien voulu nous rétrocéder ces terres à Bomono, avant c’était des palmiers. Mais aujourd’hui nous constatons que le chef traditionnel est entrain de jouir de ces terres » déplore Paul Songue Nkoue, habitant de Bomono
En face le collectif de la population de Bonono estime qu’il s’agit d’un problème d’information. » Ce sont les chefs de toutes ces communautés là qui pourront nous donner la bonne information. Nous sommes déjà à la fin d’un processus, tout ce qu’on veut c’est que nous soyons ensemble pour qu’on finisse en beauté » indique Leonard Ndoumbe Manga, président du collectif des populations de Bomono Bomono.
5 hectares objet de la querelle représente aux dires de l’autorité traditionnelle le paiement en nature de tous les actes et autres demanche pour l’obtention du titre foncier. » Nous les neuf chefs avons décidé de donner une parti des terrains au financier. Parce que chaque village devait donner au financier 5500 M2. Quand vous faîtes le calcul ça fait 5 hectares » déclare Samuel Elongo Kingué, chef du village Bwadibo.
L’autorité traditionnelle ajoute que Bwadibo a perdu 5500 M2 de terres et le reste est récupéré dans chaque village. Faut il rappeler que cette espace communément appelé B9 fait l’objet d’une interdiction d’exploitation signé du gouverneur de la région du littoral les bénéficiaires n’attendent que la levée pour accéder a l’espace.