Chaînes et radios : les journalistes politiques militent pour la numérotation logique
Comment mettre de l’ordre et améliorer la visibilité ainsi que la performance des chaînes de télévision et radios du paysage audiovisuel camerounais? La question est au cœur des préoccupations de la société civile à travers le Club des journalistes politiques du Cameroun, qui à travers une sortie, vient de jeter un pavé dans la marre, en réclamant la numérotation logique des chaînes de télévision et des radios distribuées au Cameroun. Le dispositif déjà implémenté dans certains pays d’ Afrique de l’Ouest, connait un franc succès.
A travers sa sortie il ya quelques jours, le Club des journalistes politiques du Cameroun lève un lièvre. L’association se fait le métronome d’un plaidoyer, celui de la mise en place d’une numérotation logique des chaînes de télévision et des radios distribuées dans le pays, un droit de préséance des chaînes nationales, opposable aux éditeurs de bouquets
« Il est important que les premiers numéros soient dédiés aux chaînes nationales. Le téléspectateur ou l’auditeur qui ne connait pas ne va pas fouiller de 1 à 500 » fait savoir Assongmo Necdem, secrétaire général de Club Po
L’exercice de communication au forceps vise à amplifier le signal d’un secteur à la recherche de bouffées d’oxygène, les enjeux étant multiples. En 1er lieu la visibilité « Qui dit visibilité, dit enjeux économiques. Et un annonceur qui est un peu futé c’est très bien que les médias qui sont positionnés en premier ont plus de chance de faire de l’audience. Le Cameroun est aujourd’hui une destination politique et ce sont les étrangers qui consomment nos médias mais il faut leur faciliter la tâche ».
D’autres raisons sont évoquées pour justifier cette préférence nationale, entre autres, la revendication d’un nationalisme économique et la défense de l’image de marque du Cameroun « Nos avons tous intérêt à ce que nos supports médiatiques soient plus visibles et gagnent beaucoup plus d’argent pour être économiquement plus forts et traitent bien leur personnel. C’est même la liberté de la presse qui est en jeu »
Du côté de la tutelle convoquée au tribunal médiatique, on pense que la question est d’abord juridique, elle tient aux négociations de départ entre 2entites privées, la chaîne et l’éditeur du bouquet. si l’opérateur est étranger, comme c’est très souvent le cas, il est aussi possible, de procéder à une négociation globale
« Dans le renouvèlement des cahiers de charges, probablement ces questions vont être à l’ordre du jour. C’est quelque chose qui peut se faire effectivement. Il faut juste l’intégrer lors des négociations. Sur un plan technique ce n’est pas quelque chose de compliqué puisque ce sont des bases de données qui sont orientées suivant les pays donc les opérateurs des pays peuvent naturellement le faire » indique Didier Kaba, directeur de l’ingénierie de la communication au ministère de la communication.
Toutefois, l’expert conseille aux TV et radios de mettre l’ accent non pas sur le positionnement, le chiffre, mais plutôt sur la qualité de leurs contenus, ainsi que les conditions techniques de diffusion et de réception condition synequanone pour être « recherché »..
J K