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Chantier Naval : les ouvriers encore en grève

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Le personnel du chantier naval et industriel en grève depuis trois semaines à Yaoundé. Pour cause, le payement de plusieurs mois d’arriérés de salaire, voir années, ainsi que des congés non payés.

Sans bruit, sans vandalisme et incivisme, sous la pluie, le froid et le soleil , les ouvriers du chantier Naval réclament leur dû en s’exprimant par des pancartes. « Comment un dossier peut se perdre entre le ministre des finances et le directeur du budget. Sortez notre argent »…Nous sommes redevables auprès de nos bailleurs, or notre argent est utilisé par des personnes. « Nous avons perdu plus de 60 collègues par manque de moyens… ». « Nous voulons que nos enfants aillent à l’école en septembre comme… », peut on lire sur les plaques. Ils ont décidé d’interpeller directement le chef de l’État lui-même en observant une grève passifique. Portant ainsi des revendications spécifiques liées à leur statut et à leurs droits qu’ils disent non-payés pour certains depuis de nombreuses années.

Devant et sur les marches du ministère des finances, l’on peut apercevoir différents messages qui ne laissent d’ailleurs pas les passants indifférents.


C’est devenu coutume au Cameroun, de voir chaque année où d’entendre parler de grève des ouvriers du chantier Naval. Leur dernière revendication avant celle-ci, date de deux mois. Ceux-ci réclament un bon nombre de chose, qui depuis 5 ans semble tomber dans les oreilles sourds.
Selon le porte parole du syndicat, jusqu’ici rien est clair. Juste des rumeurs. Or il faudrait que tout soit officiel. Ils ne bougeront pas de là tant que rien de positif n’est accordé.

Ce sont notamment le paiement des salaires de plusieurs d’arriérés, du 13ème mois 2022 avant l’expiration du préavis ; le paiement des arriérés de prime de salissure-technicité et risques dotées par le conseil d’administration depuis 2 ans ; le paiement de l’arbre de noël ; le paiement des frais de couture de la fête su travail 2021 ; le paiement des allocations des médailles d’honneur et de travail depuis plus de 12 ans ; et des allocations familiales par la Cnps du faut du non reversement des retenus à la source par le CNIC. Ces travailleurs souhaitent également voir régularisé l’absence de l’assurance maladie ; pour ne citer que ceux là.

A quelques jours de la rentrée scolaire, ces personnels ont qu’une seule envie, envoyer leur enfant à l’école. Et cela, ne peut que passer par le dialogue. Une communication officielle qui pourra trouver des solutions entre les deux parties. Pour ainsi parvenir à un terrain d’entente pour leur rémunération. En attendant que le souhait se réalise, la grève continue de battre son plein du côté du centre administratif de la capitale,Yaoundé.

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