Education: La crise dans le secteur perdure !
Aucune sortie de crise n’est pour le moment visible, malgré une audience présidentielle ponctuée par des promesses.
Depuis le 4 septembre 2023, jour de la rentrée scolaire au Cameroun, plusieurs enseignants ont décidé de ne pas prodiguer le savoir aux élèves, tant que leurs doléances n’ont pas été résolues par le gouvernement. Il s’agit notamment du statut particulier de l’enseignant toujours pas en vigueur, leurs dettes salariales. Réunis en mouvement OTS (On a trop supporté), ils restent ferment sur leur position. Les discussions avec les ministres en charge de l’éducation et même du travail n’ont pas abouti à une reprise des activités renseigne l’un des portes paroles.
Reçu à la présidence de la république pour poser leur doléance à travers le Syndicat des Enseignants du Cameroun pour l’Afrique (SECA), le Secrétaire Général Jackson Tousse évoque des promesses non concrètes énumérées par l’un des collaborateurs du Ministre d’État, Secrétaire Général de la Présidence de la République. <<On nous a dit que le dossier est sur la table du Chef de l’État, que les enseignants soient patients. Le statut spécial des enseignants va être discuté lors d’un forum national pour l’éducation>>.
Des dires qui n’ont pas convaincu les membres du collectif qui maintiennent leur mouvement d’humeur et appellent leurs collègues à ne rien écrire sur les bulletins, vu qu’aucune évaluation n’a été faite.
Une crise qui paralyse l’enseignement au Cameroun dans certaines localités.