Haut-Nkam: les populations facilitent l’accès à la route
En vue de donner un coup de main au gouvernement, les populations de Kekem, dans la région de l’Ouest, département du Haut-Nkam, mettent les mains dans la boue et les pieds dans l’eau pour réaménager la route.
Route boueuse, mare d’eau stagnante, nid de poule, broussailles est ce qui caractérise le mieux l’axe reliant la localité de Kekem aux autres villes du département du Haut-NKam, dans la région de l’Ouest.
En vue de faciliter l’accès à la ville, les populations ont décidé mettre la main dans la boue et les pieds dans l’eau.
Sceaux, pelles en main, brouette, pioche, sac, servent d’outils pour redonner à cette voie un état praticable.
Sous la conduite du président du comité de développement Foyemcha accompagné des autorités tant traditionnelles qu’administratives, elles ont apporté un début de solution à la circulation routière sur cet axe très enclavé. Ceci, en recouvrant la route de pierres, de terre pour fermer les crevasses. Tout en facilitant la circulation et la canalisation des eaux.
Essome Bienvenue, chef supérieur du groupement Foyemtcha
Engagement et abnégation sont au rendez-vous dans l’optique de voir ce tronçon enfin praticable.
Jeune engagé
Le degré d’enclavement de ce tronçon de moins 15km environ aura motivé la hausse du coût de transport. Qui passe de 700 FCFA à 2000 FCFA , voir 8000 FCFA dans la nuit. Ne favorisant pas l’écoulement de nombreuses marchandises.
Njallemong Janvier, chef supérieur du groupements Mboebo
Ce grand bassin de production pourra donc respirer dans les prochains jours un air pur, comme on le dit souvent, là où la route passe, le développement suit.