Interview -Behanzin Egountchi sur le vaccin RTSS:«l’efficacité est douteuse et provoque des effets graves ».

Activiste Politique et Président de la Ligue de défense noire africaine et porte-parole de la confrérie des frères Panafricains, Behanzin Egountchi a des doutes sur l’efficacité du vaccin contre le paludisme que le Cameroun vient de recevoir. Il l’a d’ailleurs fait savoir au ministre de la santé publique sur son compte X. Manaouda Malachie, qui a jugé ses observations pertinentes, lui a proposé une audience. Behanzin Egountchi a accepté de répondre aux questions de la rédaction de K-news24.

K-news24: Vous êtes activiste panafricain et venez de faire une sortie sur la réception du vaccin RTSS contre le paludisme. Vous avez exprimez vos doutes sur la qualité de ce vaccin. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Engountchi : La France et les pays européens ont décidé, après des doutes sur la dangerosité du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, de suspendre son injection à leur population par mesure de sécurité et de jurisprudence. Ces mêmes vaccins ont été envoyés aux pays africains qui ont l’obligation de les administrer à leur population, bien que celle-ci soit relativement épargnée par la pandémie. Il convient de noter que la haute autorité de santé avait recommandé ce vaccin aux personnes de plus de 50 ans.

Si ces pays européens   » bienfaiteurs  » et leurs laboratoires redonnent des vaccins provoquant des effets secondaires graves aux africains, pensez-vous que cela les dérangerait que leurs laboratoires vendent des prétendus vaccins #RTS #MOSQUIRIX contre le paludisme, dont l’efficacité est douteuse et qui provoque des effets graves tels que le paludisme cérébral, la méningite, l’inflammation des membranes entourant le cerveau, la pneumonie et un grand nombre de décès chez les petites filles ayant reçu le vaccin ?

Pourquoi cette précaution, cette jurisprudence ne s’applique-t-elle pas aux populations africaines ? Pourquoi l’Agence européenne des médicaments (EMA) complice de ce crime contre l’humanité en afrique a-t-elle rendu un avis positif le 24 juillet pour la commercialisation de ce vaccin destiné aux enfants africains ? Pourquoi ce vaccin est-il utilisable uniquement en Afrique et nulle part ailleurs où le paludisme est présent ? Pourquoi nos dirigeants et gouvernants acceptent-ils d’être complices de crimes contre l’humanité en injectant ces produits à leur peuple ? Ce sont des questions sans réponses. 

K-news24;Pourquoi selon vous ce vaccin, qui est encore en phase expérimentale, est aussitôt injecté sur le marché par l’OMS?

Engountchi : D’autant que le processus de développement et d’approbation des vaccins est complexe et implique des étapes rigoureuses pour garantir leur efficacité et leur sécurité avant d’être autorisés sur le marché. Généralement, les vaccins doivent passer par des phases de recherche préclinique, d’essais cliniques et d’examen réglementaire avant d’être approuvés par les autorités compétentes. Mais dans le cas du vaccin RTS de GSK, plusieurs alertes ont été émises par des chercheurs africains et européens concernant la médiocre efficacité et les effets secondaires graves qu’il provoquait. Ce vaccin n’a pas les qualités ni les garanties nécessaires pour être injecté ni commercialisé, mais comme l’OMS est sous influence et sous contrôle d’une minorité d’hommes d’affaires avec des agendas personnels et des intérêts financiers, l’OMS donne des autorisations pour son utilisation uniquement en Afrique. Pourquoi ? Puisqu’il n’y a pas de situations d’urgence de santé publique, comme une pandémie, qui justifient que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) accélère certaines étapes du processus de garantie et de sécurité pour sa commercialisation. Puisque le paludisme ne tue pas plus que le sida ni la faim en Afrique, et qu’il existe des moyens moins agressifs et moins nocifs pour l’éradiquer. De plus, l’OMS collabore avec d’autres organismes, tels que l’Agence européenne des médicaments (EMA) et la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis, pour évaluer les données scientifiques et cliniques disponibles concernant un vaccin potentiel. Dans tout cela, aucune organisation africaine indépendante n’est présente ni décide pour la santé des Africains. Ce sont les Européens et les Américains qui décident de ce qui est bon ou pas pour les Africains. Inadmissible! Les populations doivent également savoir que les recommandations des autorités sanitaires nationales, telles que les ministères de la Santé, peuvent également jouer un rôle dans la décision d’introduire un vaccin dans un pays donné. Et c’est pour cela que nous tirons la sonnette d’alarme concernant les données publiées sur la gravité des effets secondaires de ce vaccin RTS. Nous estimons que les gouvernements doivent par précaution refuser, voire suspendre, son injection aux populations africaines.

K-news24; Que répondez vous à ceux qui pensent que vous ne pouvez pas parler avec autorité parce que vous n’êtes pas du domaine?

Engountchi : Je comprends que certaines personnes mal informées puissent remettre en question l’autorité d’un activiste politique, lanceur d’alerte et leader panafricaniste sur des sujets spécialisés tels que la santé. Il est vrai que je ne suis pas un expert scientifique dans le domaine de la santé, mais il est important de noter que j’étudie le sujet afin de recueillir et fournir des informations basées sur des sources fiables et vérifiées. En tant qu’activiste politique et lanceur d’alerte, ma force réside dans ma capacité à traiter des sujets scientifiques et médicaux issus de sources réputées indépendantes. Je peux analyser ces informations et informer les populations africaines qui en ont besoin. Pour être un lanceur d’alerte dans le domaine de la santé et dénoncer la dangerosité de certains médicaments et vaccins , il n’est pas nécessaire d’être un expert scientifique ou un médecin. La preuve en est que nous avons des scientifiques et des médecins en Afrique, mais ils sont corrompus et se vendent à ces organisations corrompues mafieuses et aux firmes pharmaceutiques qui financent leur recherche scientifique. Cependant, il est important de souligner que je ne peux pas remplacer un professionnel de la santé qualifié. Mon objectif est de fournir des informations générales et éducatives, et non des conseils médicaux personnalisés. J’encourage donc toujours les populations à consulter un expert du domaine de la santé pour des conseils spécifiques et adaptés à leur situation. Il est également important de noter que la science et la médecine sont des domaines en constante évolution, et les connaissances peuvent être mises à jour au fil du temps. En résumé, bien que je ne sois pas un professionnel de la santé, je peux fournir des informations basées sur des sources fiables. 

K-news24: Vous avez eu un long échange avec le ministre de la santé publique sur son compte X ( ancien Twitter) à propos de ce vaccin. Il a reconnu la pertinence de vos propos et vous souhaite vous accorder une audience. Avez-vous vous été surpris par cette réaction et comptez vous répondre favorablement à cette invitation ?

Engountchi : Je suis effectivement surpris par la réaction du ministre de la santé publique concernant mes dénonciations et reconnaissant au passage de sa volonté d’accorder une audience. J’estime que c’est une opportunité précieuse pour approfondir encore davantage notre discussion et échanger sur les risques et les effets secondaires qui menacent les populations camerounaises concernant cette campagne de vaccination, même si j’aurais apprécié, comme beaucoup de Camerounais et d’Africains qui nous lisent, avoir une réponse claire et précise du ministre de la santé suite à mes nombreuses questions et dénonciations autour de ce vaccin RTS MOSQUIRIX. Dans un souci d’engagement envers la santé publique et l’amélioration des politiques relatives au vaccin dans les pays africains, je répondrai peut-être favorablement à cette invitation si ma sécurité est garantie, bien évidemment, car je combats un système mafieux connu pour ses méthodes et agissements barbares. Mais je suis convaincu que cette rencontre pourrait contribuer à renforcer la communication entre les citoyens et les décideurs politiques, et ainsi promouvoir une prise de décision éclairée et fondée sur des preuves scientifiques liées à la dangerosité et à l’efficacité minime de ce vaccin dont il fait la promotion.

Knews24

Journaliste
Producteur à K-news24

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