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Lettre d’André Onana : l’analyse d’Hervé Menom!

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Cameroun - Burundi: le leçons de Hervé Menom. Actualité au Cameroun

Hervé Menom, journaliste de sport

  1. Qu’il n’a jamais en réalité pris sa retraite internationale. Et ça, plusieurs observateurs avertis l’ont dit. La décision d’arrêter avec les Lions Indomptables n’était pas inspirée mais elle a été prise à la volée. Sur une colère, une frustration, un coup de tête! En décidant de quitter les Lions après le Mondial, André savait qu’il reviendrait. Mais il voulait s’assurer de revenir plus fort c’est à dire dans le costume de l’un des meilleurs gardiens de but au monde. Un retour triomphal donc; Mais aussi Glorieux et par la très très grande porte!
    Un retour qui s’impose, qu’on soutienne André ou pas.
  2. Qu’André Onana est resté très au fait de l’actualité de son pays et particulièrement de celle qui concerne le sport qu’il a décidé de pratiquer. Il sait que la Fédération Camerounaise de Football traverse une crise. Elle est même en froid avec une bonne majorité de ses membres. Ce qui lui a fait perdre en estime et en crédit ces dernières semaines. Onana est conscient de cette fragilité de la fecafoot actuelle alors il décide de l’ignorer dans sa lettre. Pas un seul mot à l’instance faîtière du foot national. Pas un mot à l’endroit de ses coéquipiers, ni à l’endroit du Sélectionneur National, qui vient pourtant de « l’affranchir. »
    Onana n’en a cure! Il ignore royalement la Fecafoot (et l’ensemble de ses dirigeants), il choisit plutôt de lui envoyer des messages subliminaux et préfère réserver <>.
    C’est ce qu’on appelle un vrai putsch verbal!
  3. Qu’il n y a pas eu d’explication entre André Onana et Rigobert Song contrairement à ce que le Sélectionneur a laissé longtemps entendre.
    C’est ce qui ressort en tout cas du message d’André!

Peut être il s’agit aussi d’une stratégie Marketing du Mancunien question de <> mais ce qui est sûr quand on le lit, il ne donne en aucun moment l’impression de s’être repenti ou bien assagi comme l’exigeaient pourtant ceux qui l’ont suspendu, avant toute probable rédemption!
Le Vice Champion d’Europe paraît même plus amer et sec qu’avant! Il dénonce sans mettre les gants l’injustice, la manipulation et le mensonge dont il dit avoir été victime. Ambiance!

  1. Qu’André Onana se considère comme un sauveur, mais pas n’importe lequel! Il s’agit du sauveur des Lions Indomptables qui va qualifier le pays le 12 septembre prochain à Garoua contre le Burundi.
    Une posture et une communication qui ressemblent trait pour trait à celles qu’adoptaient dans le temps Samuel Eto’o, ancienne vedette des Lions Indomptables!
    Qui ne se souvient pas en effet de cette interview en 2013 (Une parmi tant d’autres), au cours de laquelle l’ancien joueur de Chelsea acceptait de revenir sur sa décision d’arrêter sa carrière internationale pour aller <> dans la double confrontation contre la Tunisie, décisive pour la qualification en Coupe du Monde Brésil 2014? L’interview avait été réalisée au sortir d’une audience à la Présidence de la République où Eto’o avait reçu <>.
    Tel père, tel fils donc!

CONCLUSION
Le retour d’André Onana sportivement est salutaire! Désormais reste à voir quel accueil lui sera réservé par le groupe des joueurs et le staff technique? Car on a malheureusement l’impression qu’il s’agit d’un retour forcé, imposé à la Fecafoot et au Manager-Sélectionneur eu égard aux performances du joueur et de la pression de l’opinion publique. Onana semble tirer son pouvoir et sa sélection d’ailleurs, exactement comme Eto’o ou Milla en leur temps. Son aura continue de dépasser l’institution LIONS INDOMPTABLES et il l’a bien fait savoir dans sa lettre.
On a envie de croire à Rémy NGONO, qui affirmait encore vendredi 1er Septembre, qu’Onana n’a eu aucun contact avec Rigobert Song et qu’il ne viendrait pas en sélection. Certainement c’était cela la position du joueur. Une position qui a évolué grâce à un déclic qui est venu d’ailleurs que de la Fecafoot, qui gagnerait à mettre définitivement un plan de réconciliation avec <>; Au lieu de chercher à tout prix à démontrer qu’elle a le dernier mot sur le dossier ONANA.
À noter, que les aigreurs et les rancunes sont tellement tenaces dans les milieux du foot que même une qualification ne résoudrait pas définitivement le problème; Elle pourrait juste reporter l’implosion en Côte d’Ivoire en 2024 (berezina), comme ce fut le cas au Qatar en 2022, en Afrique du Sud en 2010 ou au Brésil en 2014.

Hervé MENOM

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