Lutte contre la corruption: les femmes au front.
La femme se refuse d’être l’élément par le quel prospère les actes de corruption. Elle voudrait briller par sa probité morale, la rectitude dans les actes et les décisions prises. Les femmes du littoral se sont déployées dans les départements pour porter les messages de sensibilisation et de lutte contre la corruption.
Plus qu’un cri de coeur, une volonté de voir briser les chaînes de la corruption. Sur le terrain de la sensibilisation, les femmes portent le message de la commission nationale anti corruption. Tous reconnaissent que le vers est dans le fruit. » l’enfant a fréquenté mais il n’y a le travail, on dépose les dossiers partout, on ne peut pas prendre l’enfant parce qu’il n’y a pas le tchoko (terme utilisé pour parler de corruption, ndlr) est ce que c’est normal? » déplore Jeannette Bilong, commerçante.
Avant la descente sur le terrain pour la sensibilisation, en cette semaine consacrée a la femmes, elles ont échangées avec la Commission Nationale Anti Corruption sur le bien fondé de la lutte. « Nous pensons actuellement que les femmes qui sont les mères de l’humanité, qui sont les femmes, les épouses, les parents, des vecteurs par lesquels nous pouvons parler de moralité. C’est elle qui donne l’éducation de base aux enfants » indique Dieudonné Massi Gams, président de la commission nationale anti corruption.
La municipalité de Douala 2e a vu ses recettes exploser, du fait de la lutte contre la corruption. » Ca nous a permis de sécuriser nos recettes parce qu’il ne suffit pas seulement de les mobiliser. Je pense que c’est ce qui a permis d’avoir des recettes qui vont de 600 millions de francs à 4 milliards de francs aujourd’hui » se réjouit Denise Fambou, maire de Douala 2e.
A Douala les femmes se mettent ensemble pour triompher de la corruption ceci passe par la dénonciation au numéro vert le 151.
